Seine-et-Marne : mis en cause pour zoophilie, il pensait que la chèvre était consentante
Lundi en Seine-et-Marne, un homme de 25 ans a été interpellé après avoir été vu en train de violer une chèvre. Le mis en cause, qui sera jugé en novembre prochain, a expliqué qu'il pensait que la bête était consentante.
Les faits en question se seraient déroulés dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai derniers. Les caméras de surveillance d’une chèvrerie de Chaintreaux ont révélé une scène à même d’alerter. Deux individus sont visibles sur les images. L’un d’eux a d’ailleurs été mis hors de cause depuis. L’autre, rapporte La République de Seine-et-Marne, a manifesté un éloquent comportement, en commençant ainsi par mettre une main dans son short et se masturber.
Après avoir pénétré une chèvre, il pense obtenir un consentement en se faisant lécher
L’individu masturbateur a ensuite pénétré une chèvre. Cette dernière l’a alors léché. Pensant que l’animal lui donnait ici son consentement, l’homme l’a violé pendant plusieurs minutes. Une demi-heure plus tard, il aurait conduit la femelle dans sa voiture et l’aurait proposée à son ami. Celui-ci a exprimé un refus catégorique. Abandonnée dans un bois de Souppes-sur-Loing, la chèvre a fini par être retrouvée par sa propriétaire. Le vétérinaire a constaté des lésions génitales et effectué des prélèvements dans le cadre de l’enquête.
Un jugement en novembre prochain
Lundi, le mis en cause de 25 ans, vivant chez sa mère, a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de Lorrez-le-Bocage-Préaux. Il a reconnu les faits, expliqué qu’il préférait “les chèvres aux femmes” et que la bête avec laquelle il avait eu un rapport était consentante puisque elle l’avait léché. Jusqu’ici inconnu des services de justice, le vingtenaire sera jugé le jeudi 3 novembre prochain dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou “plaider-coupable”) au tribunal de Fontainebleau. Une non-présentation à ce rendez-vous transformera ce dernier en procès correctionnel, qui se tiendra alors le lundi 28 novembre.