Seine-et-Marne : agression d’un couple de policiers devant leur enfant de 3 ans
Les deux fonctionnaires n’étaient pas en service lorsqu’ils ont été pris à partie et passés à tabac. L'agression serait en lien avec une précédente affaire.
Pour les policiers il n’y a aucun doute, l’agression a un lien avec une intervention réalisée quelques semaines plus tôt. Un couple de brigadiers de Seine-Saint-Denis a été violemment agressé mercredi soir par deux jeunes alors qu’ils sortaient d’une soirée entre amis. Les policiers se trouvaient avec leur fille de 3 ans au moment des faits.
Ils sortaient de chez la nourrice
Ce sont nos confrères du Parisien qui relaient l’information. Le couple, âgé de 31 et 33 ans, rentrait de vacances et avait été récupéré à l’aéroport par le mari de leur nourrice qui est aussi une amie de la famille. Pour leur éviter une longue journée, cette dernière les avait invités à dîner chez elle à Othis.
C’est au moment où le couple regagnait sa voiture avec sa fillette de 3 ans que l’agression a eu lieu. Alors qu’ils installaient l’enfant dans la voiture, la policière a été insultée et son mari a répliqué. Les coups ont alors commencé à pleuvoir sur la mère de famille, frappée au visage, et son mari qui a été plaqué au sol et frappé à coups de pieds en pleine tête.
Des agresseurs connus des policiers
Les deux fonctionnaires ont dû être hospitalisés suite à l’agression et sont très choqués. Une enquête est en cours et les premiers éléments sont formels, les agresseurs connaissaient la fonction de leurs victimes.
L’agression pourrait avoir un lien avec une précédente affaire qui s’est déroulée en mai dernier dans le quartier du Gros-Saule à Aulnay-sous-Bois. Un chien avait attaqué une patrouille de police et avait été abattu par les fonctionnaires. La policière agressée faisait partie de l’équipage et un homme lui aurait dit “On sait où tu habites” ce jour-là. La situation s’était envenimée et deux hommes avaient été interpellés. Les agresseurs de mercredi soir seraient en lien avec cette bande. Ces derniers courent toujours à l’heure où nous écrivons ces lignes.