Seine-et-Marne : 13 ans de réclusion criminelle pour le viol de sa voisine
Mercredi soir à Melun, la cour d'assises de Seine-et-Marne a condamné un homme de 29 ans à treize ans de réclusion criminelle pour avoir, en mars 2018, violé sa voisine. Le prévenu est également interdit de territoire français à vie.
Les faits ayant été jugés mercredi à Melun (Seine-et-Marne) s’étaient produits le 22 mars 2018 au soir à Chelles. Une femme d’une quarantaine d’années s’était dirigée vers sa porte après avoir entendu sonner, rapporte Le Parisien. Alors qu’elle n’avait qu’entrouvert la porte, l’homme qui se trouvait de l’autre côté avait forcé le passage et fondu sur la quadragénaire. Il l’avait ensuite mordue à une joue et aux bras avant de la violer.
En état d’ivresse, il avait mordu et violé sa voisine chez elle
La victime avait pu saisir son téléphone portable et alerter Police secours en composant le 17. Si cela n’était déjà suffisant, un voisin qui avait entendu les cris de la quadragénaire avait lui aussi contacté les secours. À l’arrivée des forces de l’ordre, leur suspect était en train de mordre une fesse de sa victime, allongée sur le sol des toilettes, sans intention de relâcher sa proie. L’individu avait ensuite été interpellé non sans mal. Il était apparu qu’il s’agissait d’un voisin de la victime, arrivé deux mois plus tôt en France, et qu’il présentait un taux de plus d’un gramme d’alcool par litre de sang.
Une interdiction définitive de territoire français
Devant la cour d’assises de Seine-et-Marne, le prévenu de 29 ans a expliqué ne plus se souvenir des faits. L’avocate de la victime a évoqué l’état mental sensiblement perturbé de sa cliente au moment de l’agression : “ma cliente était tranquillement chez elle, ce soir-là, elle se sentait en sécurité. Elle a été victime d’une agression d’une violence inouïe. Elle a tellement eu peur de mourir, que son cerveau a disjoncté, pour ne plus ressentir les souffrances et les émotions. C’est ce qu’on appelle la dissociation”. L’accusé, reconnu coupable de viol, a été condamné à treize ans de réclusion criminelle. Une peine assortie d’une interdiction de territoire français à vie.