Sécurité routière : trois nouvelles régions vont tester le dispositif des radars embarqués
Bretagne, Pays de Loire et Centre-Val de Loire vont à leur tour tester ce système, après un premier essai dans les départements normands.
Malgré des débuts difficiles, où il est expérimenté depuis un an en Normandie, le dispositif des radars embarqués va être “étendu “aux régions Bretagne, Pays de Loire et Centre-Val de Loire”, a annoncé la Sécurité routière.
Dès le mois de janvier 2020, ces véhicules banalisés dont les conducteurs sont payés par des prestataires privés sillonneront donc les routes les plus accidentogènes, et seront toujours en mouvement.
60 véhicules banalisés dans les 3 régions
Ces 60 radars embarqués sont ainsi ventilés : 19 en Bretagne, 20 en Pays de la Loire et 21 en Centre-Val de Loire. Techniquement, le conducteur qui sera pris en flagrant délit d’excès de vitesse ne pourra apercevoir aucun flash. Il s’agit d’un radar à infrarouge, dont la marge d’erreur est de 10 km/h.
Cette semaine, le système s’est trouvé sous le feu des critiques. Car son efficacité a été mise en doute après que le préfet de la Manche a fait état de moins de 10 infractions par jour. De son côté, le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe indiquait sur RTL : “Ce que je trouve étonnant c’est qu’on nous reproche de ne pas flasher assez, alors que toutes les polémiques étaient sur le fait qu’on allait faire du fric. Mes attentes étaient ailleurs. Il s’agissait de réaliser des procédures parfaitement conformes. On a eu beaucoup de difficultés techniques à résoudre”.
La Sécurité routière ajoute : “Ces problèmes sont résolus et le système actuel permet de garantir que personne ne sera verbalisé à tort”.