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Sécurité routière : refuser la priorité à un piéton coûtera désormais six points

Société > Sécurité routière
Par Gael Brulin,  publié le 19 septembre 2018 à 9h25.

Mesure entrant en vigueur mardi dans le cadre d'un décret modifiant le Code de la route, une plus lourde sanction pour les automobilistes qui refuseraient la priorité à un piéton. Des contrevenants s'exposant ainsi désormais à une perte de six points sur leur permis.

Suite au comité interministériel de la sécurité routière s’étant réuni le 9 janvier janvier, plusieurs mesures s’apprêtent à entrer en vigueur, voire le sont déjà depuis mardi, et ce dans le cadre d’un décret modifiant le Code de la route. Possiblement la plus notable de toutes, celle d’un alourdissement de la sanction pour les automobilistes refusant d’accorder la priorité à un piéton.

Ainsi, alors que jusqu’ici, les contrevenants s’exposaient à la perte de quatre points sur leur permis de conduire, depuis mardi, ils peuvent désormais écoper d’un retrait de six points, mais seulement dans la situation où un piéton “s’engage régulièrement dans la traversée d’une chaussée ou manifeste clairement l’intention de le faire”.

Refus de priorité à un piéton : un manquement constatable par vidéosurveillance

On apprend de même que la constatation de ce manquement pourra maintenant s’effectuer par simple vidéosurveillance, rapporte La Dépêche du Midi. Ce ne sont toutefois pas les dernières mesures prévues vis-à-vis des piétons car il est également prévu d’améliorer la visibilité des passages sur lesquels ils traversent.

La mesure présentée a pour objectif de faire reculer le nombre de piétons morts sur les routes. L’an dernier, ce bilan était de 519.

Les éthylotests anti-démarrages quasi-systématiques

Autre mesure qui ne s’appliquera quant à elle qu’à compter du 1er janvier prochain, celle d’une quasi-systématisation du recours aux éthylotests anti-démarrages (EAD). Toute personne contrôlée avec une alcoolémie comprise entre 0,8 g/l et 1,8 g/l sera soumise à un dispositif inédit.

Au lieu de voir son permis suspendu, l’automobiliste alcoolisé pourra ainsi être autorisé à continuer de prendre le volant, mais uniquement celui de véhicules équipés de ces EAD, et ce pour cinq ans maximum. C’est la préfecture qui prendra cette décision dans les trois jours suivant l’infraction.

Il est à préciser que c’est le contrevenant qui devra assumer le coût de l’installation de ce dispositif, coûtant environ 1.300 € à l’achat ou 100 euros à la location.

Le Récap
  • Refus de priorité à un piéton : un manquement constatable par vidéosurveillance
  • Les éthylotests anti-démarrages quasi-systématiques
En savoir plus
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