Se disant malade de vaccins obligatoires, une aide-soignante réclame un million d’euros devant la justice
Arguant que les vaccins obligatoires qu'on lui a administrés ont déclenché chez elle une lourde maladie neurologique, une aide-soignante du CHU de Poitiers réclame un million d'euros de dommages et intérêts devant la justice.
Il y a de cela plusieurs années, une aide-soignante du CHU de Poitiers (Vienne) contractait une myofasciite à macrophages (MFM). Une maladie neurologique particulièrement handicapante puisque se traduisant par une grande fatigue, des douleurs au niveau des muscles et des difficultés neurocognitives.
Pour cette femme, les premiers symptômes de cette maladie sont apparus peu de temps après l’administration de vaccins obligatoires en août et septembre 2011. Après avoir ainsi été protégée contre l’hépatite B et le ROR (rougeole, oreillons, rubéole), l’aide-soignante s’est sentie fiévreuse et courbaturée, et ce le même jour, relate Ouest-France. Quelques jours plus tard, elle éprouvait des sensations de brûlures dans le corps et ressentait les premiers signes d’une fibromyalgie.
Elle développe une MFM après avoir été vaccinée, un médecin évoque un état psychiatrique aggravé
C’est en 2013 qu’une biopsie va révéler l’apparition d’une MFM dans l’organisme de cette femme, une maladie provoquée par la présence, dans son corps, d’hydroxyde d’aluminium, composant que l’on retrouve en tant qu’adjuvant dans plusieurs vaccins. Pourtant, une première expertise démentira tout lien entre l’administration des vaccins et la contraction de la MFM.
D’après l’avocate de l’aide-soignante, qui a ainsi attaqué en justice l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam), son médecin attribuerait ses maux à “l’aggravation de [son] état psychiatrique”. Des conclusions que le représentant de la plaignante juge “hallucinantes”. Le procès a débuté mardi.
Une seconde expertise pourrait être autorisée
En plus de réclamer 1.002.775 euros “en réparation des préjudices subis des suites des vaccinations”, l’aide-soignante demande une nouvelle expertise médicale. A priori, le rapporteur public apparaît disposé à donner suite à cette requête.
L’avocat de la plaignante souhaite toutefois poser des conditions : “Mais nous souhaiterions que les experts ne soient pas les mêmes. Il existe une suspicion de parti pris de ces médecins avec des laboratoires qui ont commercialisé ces vaccins.” Le verdict du tribunal administratif de Poitiers sera rendu dans quinze jours.