Scènes de liesses dans plusieurs villes après la mort de Jean-Marie Le Pen
Dans plusieurs grandes villes en France, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour marquer ironiquement le décès de Jean-Marie Le Pen, un événement qui a été condamné par le ministère de l'Intérieur.
Tl;dr
- Rassemblements en France pour « célébrer » la mort de Jean-Marie Le Pen.
- Manifestations condamnées par le ministère de l’Intérieur.
- Des centaines de personnes participent, affirmant leur opposition à l’extrême droite.
L’ombre de Le Pen disparaît, la France se divise
Le décès de Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite, a fait resurgir mardi 7 janvier 2024, des sentiments partagés dans plusieurs villes françaises. Des centaines d’opposants ont organisé des rassemblements pour « célébrer » sa mort, provoquant des réactions indignées.
Des manifestations à travers la France
A Paris, la place de la République a vu converger quelques centaines de personnes. « Ce sale raciste est mort », pouvait-on lire sur une pancarte brandie dans la foule. Les drapeaux du Nouveau parti anticapitaliste (NPA, extrême gauche) flottaient au-dessus de la foule qui scandait « La jeunesse emmerde le Front national ».
A Lyon, Marseille, Rennes, Strasbourg, Toulouse et Grenoble, des rassemblements similaires ont eu lieu. Des feux d’artifice ont été tirés, des bouteilles de champagne ouvertes. Ces scènes festives se sont déroulées en réaction à la disparition de l’ancien leader du Front National.
Des réactions mitigées
Ces manifestations n’ont pas manqué de susciter des réactions. Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, a condamné ces comportements. Pour lui, « rien, absolument rien ne justifie qu’on danse sur un cadavre ». Il a appelé à la retenue et à la dignité devant la mort d’un adversaire politique.
De leur côté, certains manifestants ont tenté d’expliquer leur position. Pour Louise Delporte, étudiante en sciences politiques, il faut célébrer la mort de personnages haineux. Vivien Perez, un jeune musicien, a exprimé son soulagement face à la disparition d’un symbole d’une extrême droite qui, selon lui, n’a plus de sens aujourd’hui.