Savoie : crash d’un petit avion, ses deux occupants tués
Jeudi matin en Savoie, un petit avion s'est écrasé peu de temps après son décollage, tuant ses deux occupants. Les raisons de cet apparent accident n'ont pas encore été déterminées.
Le drame s’est produit tôt ce jeudi matin en Savoie. Aux alentours de 7h45, un petit avion de type Jodell D112 décolle de l’aérodrome de Saint-Rémy-de-Maurienne, avant de s’écraser peu de temps après non loin d’un croisement sur une route départementale, à seulement quelques mètres des habitations.
Nos confrères du Dauphiné Libéré, qui se font l’écho de l’information, poursuivent en indiquant que l’appareil a pris feu tout de suite après, et ses deux occupants d’avoir été tués sur le coup. Selon les premières constatations effectuées, il semblerait que juste avant le crash, l’avion volait à une hauteur bien trop réduite (une dizaine de mètres du sol), en ayant ainsi touché la cime de plusieurs arbres.
Crash mortel d’un petit avion : un maire “triste et en colère”
Outre son placement discutable par rapport au sol, l’appareil évoluait aussi dans une zone où il n’était pas censé se trouver. Les consignes de l’aviation civile requièrent en effet de virer à droite consécutivement au décollage afin d’éviter un risque d’accident pour les villageois.
Le maire de la commune Christian Rochette s’est rendu sur les lieux, et d’avoir témoigné des sentiments contrastés : “Je suis triste, et en colère, à quelques mètres près, l’avion tombait sur une maison et le bilan aurait alors été beaucoup plus lourd”.
Des circonstances encore indéterminées
L’élu a officiellement requis du sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne Morgan Tanguy d’organiser une réunion avec les services de l’aviation civile. Objectif : assurer le respect de la réglementation évoquée plus haut. Et si cette garantie ne peut être appliquée, M. Rochette envisage de demander la fermeture de l’aérodrome “Les Ailes de Maurienne”, à qui appartient le petit avion.
Pourtant, selon les dires du président de l’aéroclub Yves Loisel, les pilotes ont très régulièrement droit au rappel de cette réglementation. On apprend de même que le petit avion disposait d’un moteur neuf et qu’il avait volé la veille du crash. Pour l’heure, les circonstances du drame demeurent non établies. L’enquête a été confiée à la gendarmerie des transports aériens, appelée à être rejointe dans le courant de la journée par des spécialistes de la direction générale de l’aviation civile.