Savigny-le-Temple : des primes promises pour tuer ou violer des policiers
Des inscriptions anti-policiers ont été découvertes dans un hall d'immeuble de Savigny-le-Temple connu pour un point de trafic. Des primes sont offertes par les dealers pour des actes visant à tuer ou violer des fonctionnaires.
Vendredi, des inscriptions anti-policiers ont été découvertes dans un hall d’immeuble de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), endroit connu pour être un point de trafic. Les tags en question appellent à tuer ou violer des policiers, avec des primes promises pour les actes décrits. Sur ce “tableau de prime”, comme rapporté par Actu17, on peut par exemple lire que “couper la tête d’un policier” rapporterait 500 000 euros, ou encore qu’un “jet de boule de pétanque sur la police” vaudrait 200 euros.
Des trafiquants promettent jusqu’à 500 000€ pour tuer ou violer des policiers
Les trafiquants promettent également de récompenser quiconque irait “rafaler la police à coup de kalachnikov”. Les femmes policières seraient spécialement visées par des agressions sexuelles, avec ainsi 300 000 euros promis pour “rentrer une barre de fer géante dans l’utérus d’une femme policière qui se prend pour un bonhomme”. “Violer une policière” serait tarifé 500 000 euros, même si la précédente incitation semblait déjà s’inscrire dans ce cadre. On peut lire sur un autre mur les prix pratiqués pour la vente de cannabis, prix qui iraient manifestement de 10 à 450 euros.
« -Mort d’un policier
-Rafaler la police à la Kalashnikov,
-Violer, rentrer une barre dans l’utérus d’une femme policière = 💶 »Ces ordures ont la chance que les policiers soient bridés par les instructions. Sinon ça fait longtemps qu’on aurait fait le ménage. #SavignyLeTemple pic.twitter.com/xd3cFKS3yF
— Linda Kebbab (@LindaKebbab) October 30, 2021
Une enquête devrait être ouverte
Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO ayant publié plusieurs de ces inscriptions sur son compte Twitter, n’a pas mâché ses mots dans sa réaction : “ces ordures ont la chance que les policiers soient bridés par les instructions. Sinon ça fait longtemps qu’on aurait fait le ménage”. Il est attendu qu’une enquête de police soit ouverte dans le courant de la journée de dimanche, en rappelant que ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre font l’objet de telles menaces.