Sauvetage en mer : il faut renflouer la SNSM
La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), qui doit renouveler sa flotte, ne sait pas si elle pourra boucler son budget pour l'année prochaine.
La SNSM, née en 1967, est une « association dont la principale mission est de sauver la vie humaine en mer et dont le financement des activités repose essentiellement sur la générosité du public », peut-on lire dans son dossier de presse. A travers la France, ils veillent sur la sécurité des personnes, qu’elles se trouvent sur la plage ou au large.
Sauf que la structure de sauvetage est en difficulté financière, et plusieurs pistes ont été remises à Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.
SNSM : vers une contribution des usagers de la mer ?
Trois points majeurs guident le document, précise La Tribune : « le renforcement des ressources issues du privé, le renforcement de la contribution des collectivités territoriales et la formation des près de 8.000 bénévoles ».
C’est la députée Chantal Guittet (Finistère) qui a remis ce rapport à M. Vidalies. Et la principale mesure consiste en une responsabilisation des usagers de la mer, une « contribution-sauvetage » alimentée par les plaisanciers. L’étude indique que « la contribution d’un montant individuel modeste aurait pour effet d’élargir l’assiette des contributeurs et de responsabiliser les usagers ».
Les autres mesures proposées
Par ailleurs, le rapport préconise que les dons individuels et le mécénat d’entreprise soient développés. Une éventuelle hausse des recettes commerciales d’assistance maritime est aussi évoquée. Enfin, la reconnaissance des formations dispensées par la SNSM par les dispositifs de formation professionnelle est également demandée.
Pour autant, l’Etat devra mettre la main à la poche, en augmentant sa contribution à hauteur de 25% d’un budget annuel stabilisé à 30 millions d’euros, soit 7,5 millions. Depuis 10 ans, la part de la contribution de l’Etat est de 8% dans le budget de la SNSM.