Sarthe : un trentenaire se noie lors d’une sortie en canoë
La victime se trouvait dans l'embarcation avec sa compagne lorsque le bateau a chaviré.
Avec le retour des beaux jours et des températures plus clémentes, les activités nautiques rencontrent un regain d’intérêt ces derniers jours, notamment le canoë. Même si la pratique semble aujourd’hui à la portée de tous il faut garder à l’esprit qu’elle comporte des risques comme tout sport d’eau.
Malheureusement, depuis le début du mois, les accidents se multiplient et ce dimanche 25 avril, un homme de 32 ans a perdu la vie après avoir chaviré en canoë sur la rivière du Loir, dans le département de la Sarthe.
Près d’un moulin
L’information a été relayée par nos confrères de Ouest France. L’accident s’est donc déroulé ce dimanche 25 avril en fin de matinée au niveau de la commune de La Flèche. La victime naviguait sur Le Loir dans un canoë biplace accompagné de sa compagne.
C’est au moment d’aborder un point un peu plus technique que l’accident s’est produit. Au niveau du moulin de Poil-de-Reux, la difficulté consiste à passer un barrage et à bien placer son embarcation pour ne pas être pris dans les remous. Malheureusement, le canoë du couple s’est mal présenté dans la descente et l’embarcation est restée bloquée par les mouvements de la rivière. Balloté, le canoë a fini par chavirer et ses deux occupants sont tombés à l’eau.
Réanimation impossible
Les pompiers de La Flèche et du Mans Degré sont rapidement arrivés sur les lieux pour prendre en charge les victimes. Si la femme a pu être sauvée et que ses jours ne sont pas en danger, son compagnon n’a pas pu être réanimé par les secouristes. Son décès a été prononcé sur place. Sa compagne a été transportée à l’hôpital en état de choc.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame. Au début du mois, un père de 44 ans avait perdu la vie dans le Doubs après une sortie en kayak avec son fils. Son enfant a pu être sauvé de justesse.
Pour toute sortie en canoë, il est indispensable de se munir d’un gilet de sauvetage et autant que possible, du plan de navigation qui permet de recenser les difficultés sur le parcours, surtout lorsqu’il s’agit d’eaux vives.