Doubs : un père de famille se noie lors d’une sortie en canoë
Dimanche après-midi à Baume-les-Dames, dans le Doubs, une sortie en canoë a viré au drame. Un père de famille et son jeune fils se sont retrouvés à l'eau, et si l'enfant a pu être sauvé, l'adulte s'est noyé.
C’est une sortie dramatique qu’a connue une famille dimanche après-midi à Baume-les-Dames (Doubs). Pendant que la mère et le fils aîné de 11 ans étaient restés sur la rive, le père de 44 ans et le benjamin de 3 ans faisaient du canoë gonflable dans des eaux glaciales. L’Est Républicain écrit qu’il était peu après 14h15 quand le centre de traitement de d’alerte (CTA) du CODIS à Besançon a reçu un appel au secours : un père de famille et son enfant étaient visiblement en train de se noyer.
Le corps du père repêché une heure après la chute
Les eaux dans lesquels se trouvaient le quadragénaire et son jeune fils apparaissaient dangereuses à plus d’un titre. Leur température était ainsi sous les 10 degrés, en plus d’un secteur renfermant des trous d’eau, justifiant ainsi une interdiction de baignade. Le corps du quadragénaire a pu être retrouvé et remonté à la surface par des plongeurs. Une heure s’était écoulée depuis la chute. Pendant une demi-heure, les secours ont pratiqué un massage cardiaque sur la victime, sans succès. Au total, une vingtaine de soldats du feu de Baume-les-Dames, L’Isle-sur-le-Doubs, Rougemont et Besançon ont été mobilisés dans cette intervention.
En hypothermie, l’enfant conduit au service pédiatrique de l’hôpital
Ce sont des témoins qui ont ramené l’enfant sur la terre ferme. Le garçonnet flottait, inanimé, à la surface. En état d’hypothermie, il a été pris en charge par les pompiers, avant que sa mère et son frère ne l’accompagnent à l’hôpital de Besançon. L’enfant a depuis été remis entre les mains du service pédiatrique. Une enquête de gendarmerie a été ouverte pour comprendre au mieux les circonstances de ce drame. Le père s’était-il jeté à l’eau pour y récupérer son enfant tombé ? L’audition des témoins devrait permettre, sinon d’atténuer la douleur des victimes, du moins de dissiper quelques zones d’ombre.