Saint-Tropez : Nicolas Sarkozy interpellé à contresens en vélo
Le 31 décembre dernier, Nicolas Sarkozy a été interpellé alors qu'il remontait, à vélo, une artère de Saint-Tropez à contresens. L'ancien président s'est soumis sans discuter à la demande du policier municipal de poursuivre sa route à pied.
Nul ne peut se soustraire à la loi, à moins de disposer d’un pouvoir immense et contesté. Il est toutefois surprenant d’observer certains manquements, de ceux qui pourraient être le fait de tout un chacun, chez des personnalités politiques bien plus exposées.
C’est ainsi l’expérience qu’a fait un policier municipal de Saint-Tropez le samedi 31 décembre dernier. Ce jour-là, le fonctionnaire a aperçu un homme qui remontait, à vélo et à contresens, le quai Gabriel-Péri. Le policier s’est alors présenté à sa hauteur pour indiquer au cycliste qu’il était en infraction. Un sportif qui n’était autre que Nicolas Sarkozy.
Sarkozy à contresens à vélo : « aucun souci » pour descendre
Auprès de nos confrères de Var-Matin, le policier municipal a fait part de son étonnement quant au fait que l’ancien président de la République ait pu évoluer assez loin dans le sens inverse de la marche sans être inquiété :
« Je ne sais pas comment il a pu arriver jusque-là… Je lui ai demandé de façon courtoise de descendre de son vélo et de continuer à pied, ne serait-ce que pour des questions de sécurité. Il m’a répondu qu’il n’y avait aucun souci et il s’est exécuté ».
« Pas eu de traitement de faveur »
L’agent a précisé que Nicolas Sarkozy a été traité comme n’importe quel contrevenant : « Je l’avais très bien reconnu car je l’ai déjà croisé en civil sur le port un été. Je l’ai arrêté à titre informatif sans idée de PV, comme je l’aurais fait pour n’importe quel autre cycliste. Il n’y a pas eu de traitement de faveur ».
Et d’ajouter n’avoir connu « aucune » complication avec l’ex-chef de l’État qui lui est ainsi apparu « très aimable », même si le garde du corps de Nicolas Sarkozy sera intervenu pour prévenir une éventuelle sanction de la part du policier : « C’est bon, nous sommes de la maison ».