Saint-Étienne : une adolescente de 14 ans agressée et déshabillée contre son gré dans une vidéo
Suite à la diffusion, le week-end dernier, d'une vidéo où une adolescente de 14 ans était agressée et déshabillée contre son gré, une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Saint-Étienne.
Apparue le week-end dernier sur le réseau Snapchat avant d’être reprise sur d’autres plates-formes sociales, une vidéo montrait une adolescente violentée par une autre jeune fille. La scène avait été filmée par deux complices de l’agresseur. Les images sont parvenues jusqu’aux forces de l’ordre, rapporte Actu17 s’appuyant sur diverses sources. Les autorités ont pu découvrir que la victime, âgée de 14 ans, était accroupie et recroquevillée dans un couloir. Il a également été confirmé que les faits s’étaient produits à Saint-Étienne (Loire).
Agression filmée d’une mineure à Saint-Étienne : enquête préliminaire ouverte
L’adolescente était frappée par une autre mineure, nous dit-on. Celle-ci lui a également craché dessus en plus de lui retirer son pull, son t-shirt et son soutien-gorge. Le parquet a depuis ouvert une enquête préliminaire pour « violences aggravées » et « agression sexuelle ». Des investigations confiées dimanche après-midi à l’Unité de protection sociale (UPS) du commissariat local. Les trois personnes soupçonnées d’avoir pris part aux violences, que ce soit de manière directe ou indirecte, ont été identifiées.
Les complices encourent les mêmes peines que la principale suspecte
L’auteure présumée des coups, une adolescente elle aussi âgée de 14 ans, n’a pu être entendue car étant hospitalisée. Ses deux complices présumés, deux garçons de 15 ans, ont eux aussi été auditionnés, à l’instar de la victime. Il est reproché à ces deux adolescents d’avoir incité les faits, filmé la scène et diffusé la vidéo. Ils encourent au passage les mêmes peines que la principale suspecte. Concernant les deux jeunes filles, le procureur de la République de Saint-Étienne David Charmatz indique que « toutes les deux ont un parcours personnel difficile et se sont connues dans un foyer où elles étaient toutes les deux placées ». L’enquête aura entre autres à établir l’origine du différend. La piste d’une agression raciste a d’ores et déjà été exclue.