Saint-Denis : incendie nocturne d’un bus, aucun blessé
Dan la nuit de mercredi à jeudi en Seine-Saint-Denis, un bus a été incendié par une quinzaine d'individus. Aucun blessé n'est cependant à déplorer.
Les responsables de ce sinistre ne souhaitaient apparemment pas attenter à la vie d’autrui, même si leurs motivations n’apparaissent pas encore très claires à l’heure actuelle. Dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 juillet, un bus de la ligne 170 de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a été la proie des flammes.
Aux alentours d’1h00, alors que le véhicule avait fini son service et qu’il avait atteint son quatrième arrêt depuis son départ, un groupe s’est engagé à l’intérieur. D’après les éléments rapportés par nos confrères du Parisien, ces individus étaient une quinzaine. Selon la Régie autonome des transports parisiens (RATP), “ils ont mis le feu après avoir ordonné au conducteur et aux passagers de descendre”.
Incendie d’un bus à Saint-Denis : une enquête ouverte
Les secours et le GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux, service de sécurité de la RATP) sont intervenus sur les lieux et ont pu constater que l’incendie n’aura fait aucun blessé. Un incendie qui aura demandé trois lances à eau pour être circonscrit.
Les auteurs du délit ayant pris la fuite, une enquête de police a été lancée afin de notamment retrouver leur piste. Des prélèvements ont d’ailleurs été effectués sur place par le laboratoire central. Le bus, dont il ne reste plus grand chose, a quant à lui été retiré aux environs de 4h00, et une déviation d’avoir été établie.
Un “acte de vandalisme, prémédité et gratuit”
Alors que la RATP a porté plainte après cette attaque, le maire PCF de Saint-Denis Didier Paillard a rappelé que cette dernière n’est pas un acte isolé : “cet acte de vandalisme, prémédité et gratuit et dont les conséquences auraient pu être dramatiques fait suite à une tentative d’homicide sur un ouvrier par un jet de cocktail Molotov vendredi 22 juillet, et au saccage des parties communes d’immeuble du bailleur Plaine Commune habitat”.
Dans le but d’assainir quelque peu le climat de sa commune, M. Paillard appelle notamment à la formation d’une brigade spécialisée de terrain (BST) consacrée au Franc-Moisin et qui devra bénéficier “des moyens policiers à la hauteur de la population de la ville et des faits de délinquance qui gangrènent la qualité de vie des habitants”.