Saint-Brieuc : une prostituée violée et agressée après avoir refusé un client ivre
Dans la nuit de vendredi à samedi derniers à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, une prostituée de 56 ans a été violée et agressée après avoir refusé un client ivre. Ce dernier, un homme de 24 ans, a depuis été mis en examen et écroué.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre derniers à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Il était aux alentours d’uen heure et demie quand les forces de l’ordre sont intervenues dans une résidence. Plusieurs habitants avaient ainsi donné l’alerte après avoir entendu des cris. Ouest-France rapporte que ces hurlements provenaient d’une prostituée de 56 ans qui avait loué un appartement dans cette résidence via Airbnb.
Devant les policiers, la prostituée n’évoque pas son viol
Un homme de 24 ans avait convenu, sur internet, d’une relation sexuelle tarifée avec cette travailleuse du sexe. Mais devant son client, qui affichait un état d’ébriété avancé, la quinquagénaire a exprimé son refus. Le jeune homme aurait répliqué par des violences sur la prostituée, avant de lui imposer une relation sexuelle dans les parties communes. Si le client avait déjà quitté les lieux à l’arrivée des policiers, ces derniers l’ont retrouvé quelques rues plus loin alors qu’il retournait dans sa voiture. Il est à souligner qu’auprès des autorités, la victime n’a parlé que des violences subies sans évoquer son viol. C’est à l’hôpital qu’elle étendra son témoignage.
Cinq jours d’ITT prescrits à la victime
Le jeune homme a nié avoir violenté et violé la prostituée, mais les images de vidéosurveillance, “édifiantes” selon une source proche du dossier, ont témoigné d’une agression “ultra-violente”. Cinq jours d’ITT ont été prescrits à la victime. Une information judiciaire pour viol a depuis été ouverte par le parquet de Saint-Brieuc. Le mis en cause, mis en examen et écroué, risque la cour d’assises. Celui qui était déjà connu des services de justice pour d’autres types de faits pourrait voir son cas aggravé par son état d’ébriété, l’activité de sa victime et leur mise en relation via un réseau électronique.