Haute-Garonne : la profanation du cimetière de Saint-Béat due au vent
Ayant eu lieu il y a deux semaines, les dégâts constatés dans un cimetière de Haute-Garonne, seraient le fait du vent.
“Nouvelle profanation d’un cimetière à Saint-Béat. Ces actes ignobles ne resteront pas impunis”, avait écrit Manuel Valls dans un tweet. Ce dernier réagissait à une nouvelle profanation en date du 18 février, et qui intervenait quelques jours après la profanation d’un cimetière juif en Alsace. Pour celui-ci se trouvant en Haute-Garonne, les vœux du Premier Ministre sont en passe d’être exhaussés, puisqu’un portrait-robot du vandale aurait été établi. Cependant, l’interpellation du suspect sera visiblement très difficile.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect serait un “air en mouvement dans une certaine direction”, plus communément appelé “le vent”. “C’est l’une des hypothèses : une intempérie un peu forte, quelques jours auparavant, aurait détruit des vases de fleurs et des ornements sur les stèles”, explique la procureure de la République à Saint-Gaudens. “Nous allons faire des réquisitions à Météo France pour avoir des éléments sur la force du vent dans ce secteur. C’est une piste qui, pour certaines dégradations, nous paraît tenir la route”, conclut-elle.
Saint-Béat : aucune tombe ouverte
Si les autorités s’orientent plutôt vers une piste météorologique pour expliquer cette « profanation », c‘est parce que cette dernière n’est pas comme les autres. Aucun caveau n’aurait été ouvert. Seulement des objets avaient été trouvés renversés ou cassés. Deux stèles avaient notamment été renversées, suffisant pour évoquer une profanation.
L’hypothèse de la profanation n’est pas écartée
La gendarmerie de la ville semble également aller dans le sens du vent “Dans ce cimetière peu fréquenté et peu entretenu, il y a des tombes où c’est clairement le vent qui est en cause”, explique une source. “On pourrait avoir affaire à des phénomènes climatologiques très localisés et violents”. La gendarmerie explique cependant que l’hypothèse de la profanation n’est pas écartée.