Sahara occidental : le Maroc “constamment disposé au dialogue constructif”
Sans toutefois apparaître décidé à modifier sa position relative au Sahara occidental, le roi du Maroc Mohammed VI a déclaré que son pays "restera ouvert et constamment disposé au dialogue constructif pour parvenir à un règlement politique définitif de ce conflit”.
Si la question du Sahara occidental n’a toujours pas été réglée, le roi du Maroc Mohammed VI entend y mettre un point final un jour ou l’autre. C’est ce qu’il a ainsi signifié samedi à l’occasion de la fête de son accession au trône, dans un discours où le monarque a semblé préciser que la position du royaume sur cette problématique n’a pas vraiment changé.
Ainsi, après avoir déclaré que “le Maroc restera ouvert et constamment disposé au dialogue constructif pour parvenir à un règlement politique définitif de ce conflit”, Mohammed VI s’est voulu ferme dans la gestion marocaine du dossier : “Nous continuerons à défendre nos droits et nous prendrons les mesures nécessaires pour contrer tout dérapage à venir. Nous ne céderons à aucune pression ou tentative d’extorsion dans une affaire qui est sacrée pour tous les Marocains.”
Maroc : le Sahara occidental, une affaire “sacrée”
Alors que le Maroc a, il y a peu, émis la demande de réintégrer l’Union africaine, le roi a fait savoir que cette démarche n’est pas à interpréter de certaines façons, comme le rapporte Liberté-Algérie : “Il est évident que cette décision ne signifie en aucune manière le renoncement du Maroc à ses droits légitimes, ou la reconnaissance d’une entité fictive dénuée des attributs les plus élémentaires de souveraineté, et qu’on a fait entrer au sein de l’Organisation de l’Unité africaine, en violation flagrante de sa Charte.”
Mohammed VI : des chefs d’État remerciés
On rappellera que le 27 juillet dernier, le roi du Maroc avait posé comme condition d’réadhésion à l’Union africaine une possible exclusion de la République Arabe Sahraouie Démocratique. Le discours de Mohammed VI du samedi 30 juillet a enfin donné lieu à des remerciements de la part de ce dernier aux “chefs d’État des 28 pays ayant signé la motion, et des autres pays amis qui ont apporté leur concours à cette initiative.“