Sacs plastiques en caisse : l’interdiction en informations
D'ici quelques jours, on ne devrait plus trouver de sacs plastiques à usage unique aux caisses des commerces, conformément à l'interdiction figurant dans la loi sur la transition énergétique.
Retardée, la mesure devrait finalement à être appliquée le 1er juillet prochain, soit dans moins d’une semaine. À compter de cette date, les commerces seront ainsi défendus de distribuer des sacs plastiques en caisse. Une interdiction inscrite dans la loi sur la transition énergétique et qui ne viendra pas s’imposer d’un coup d’un seul.
Car, comme le rappelle Nice-Matin, la grande distribution a pris les devants et ce depuis maintenant de nombreuses années, quand cette mesure n’était alors possiblement pas encore envisagée. De 10 milliards de sacs plastiques distribués chaque année en 2003, le chiffre serait ainsi descendu à 600 millions en fin d’année dernière.
Interdiction des sacs plastiques en caisse : pas tous les marchés
Concrètement, quels sacs à usage unique seront interdits à la distribution ? Ceux dont l’épaisseur n’atteint pas les 50 micromètres (µm), incluant les poches biodégradables. Quant aux commerces concernés par cette mesure, ils se veulent nombreux puisque comprenant aussi bien les hypermarchés, les supermarchés que les marchés en plein air.
Il va toutefois être encore possible d’accéder à certains sacs plastiques en caisse, ceux destinés à être utilisés comme emballages alimentaires, et ce sans distinction de matière ou d’épaisseur. Au-delà du 1er janvier prochain, seront cependant défendus à la distribution les sacs plastiques d’une épaisseur intérieure à 50 µm et non compostables.
Des emballages biosourcés autorisés après le 1er janvier
Un sursis regardant de même les blisters non biodégradables et non compostables dont l’on se sert dans l’envoi de la presse et de la publicité. Dès l’année prochaine, tous seront interdits à la distribution à l’exception des pochettes biosourcées.
Et si la distribution de sacs plastiques en dehors des caisses sera permise après le 1er janvier 2017, précisons que ces emballages devront être conçus à partir de matières bio-sourcées, avec l’obligatoire d’informer le consommateur, par un marquage, quant à la teneur contenue.