Royaume-Uni : il pioche dans l’héritage destiné à son fils pour contester une amende
Souhaitant contester devant les tribunaux une amende infligée pour excès de vitesse, un Britannique s'est servi dans l'héritage destiné à son fils pour pouvoir "obtenir justice".
C’est une histoire que l’on ne risque pas, a priori, de voir se répéter. Elle prend place au Royaume-Uni et concerne un homme de 71 ans ingénieur à la retraite. En 2016, rapporte Nice-Matin, alors qu’il menait une excursion à Worcester, dans l’ouest de l’Angleterre, Richard avait été flashé à 35 miles par heure (mph, 56 km/h) alors que la limite autorisée dans cette zone était de 30 mph (48 km/h). Celui qui n’était pas encore septuagénaire conteste depuis l’amende de 100 livres (112 euros) qui lui a été infligée. Richard estime ainsi qu’il roulait à moins de 30 mph.
Un septuagénaire conteste une amende pour excès de vitesse
La bataille judiciaire a duré trois ans, jusqu’à ce que Richard la perde en appel au mois d’août dernier. Il a au passage dépensé “la plus grosse partie” de l’héritage destiné à son fils dans les frais de justice et les honoraires d’avocats. Un héritage qui était initialement de 30.000 livres (près de 34.000 euros). Dans ses démarches, Richard avait notamment sollicité les services d’un expert en électronique grâce auquel avait été plaidée, devant le tribunal, l’hypothèse d’un radar déclenché par erreur ou par une voiture circulant sur une voie adjacente.
L’homme dit regretter d’avoir tant dépensé
La Crown Prosecution Service (CPS) a en partie justifié la durée de la procédure par “une multitudes de problèmes” liés à cette affaire. Auprès de la BBC, le père de famille a exprimé des remords : “Je regrette la somme d’argent [investie]. Je voulais tout simplement obtenir justice”. On peut imaginer que le fils de Richard n’espère désormais qu’une chose et de manière encore plus forte qu’avant : que son père demeure en bonne santé aussi longtemps que possible.