Royaume-Uni : un client d’Apple confondu avec Saddam Hussein
Au Royaume-Uni, un client d'Apple a eu bien du mal à se faire rembourser un iPhone 7, ayant ainsi été confondu avec le défunt dictateur irakien Saddam Hussein.
L’histoire se déroule dans la ville de Birmingham, au Royaume-Uni. Sharakat Huassain, un jeune homme âgé de 26 ans, débourse la somme de 799 euros pour faire l’acquisition d’un iPhone 7, soit le dernier modèle en date de smartphones de la marque Apple.
Un achat qu’il ne destine pas à lui-même mais à sa sœur. Pour une raison n’ayant pas été relatée par nos confrères de Phonandroid, cette dernière a toutefois refusé le cadeau. Sharakat, ne voyant vraisemblablement pas l’utilité de conserver cet iPhone 7, dépose alors une requête de remboursement auprès d’Apple.
Apple : un client doit prouver qu’il n’est pas Saddam Hussein
Et si un refus lui a été signifié via un courriel officiel d’Apple, Sharakat a pu être grandement surpris d’apprendre qu’il figurait dans une liste noire du gouvernement britannique. Et que de ce fait, il lui était impossible d’acheter ou de se faire reprendre un produit auprès d’Apple.
Pourtant, comme signifié plus haut, le jeune homme a bien acquis un iPhone 7 d’une manière que l’on estimera de légale. Il s’est finalement avéré que Sharakat Huassain avait été confondu avec Saddam Hussein, le dictateur irakien exécuté par pendaison le 30 décembre 2006 à Bagdad. Le jeune britannique a néanmoins dû faire parvenir à Apple une preuve de son identité afin de mettre un terme à la confusion.
“Furieux” d’avoir été “lié” au dictateur irakien
Sharakat a rapporté au Sun sa réaction suite au refus d’Apple de lui rembourser son smartphone : “Je pensais que le courriel était un spam et j’ai été stupéfait d’apprendre qu’il était vrai. J’étais furieux d’avoir été lié à Saddam.” Une porte-parole de la firme américaine lui a depuis présenté les “plus sincères excuses” d’Apple, et la demande de remboursement de Sharakat d’avoir été validée dans le même temps. On peut au passage se poser la question de savoir si la bourde a été humaine ou bien informatique.