Royaume-Uni : ils agressent un enfant autiste en lui lançant une planche cloutée dans la tête
Récemment dans une ville du Royaume-Uni, un enfant autiste de 9 ans a été pris pour cible par un groupe de jeunes qui lui ont notamment lancé une planche cloutée ayant atterri à l'arrière de son crâne. Ses jours ne sont toutefois pas en danger.
Les faits apparaissent s’être déroulés il y a quelques jours de cela dans la ville de Mansfield, au Royaume-Uni. Romeo est un jeune garçon autiste de 9 ans qui rentrait chez lui après avoir rendu visite à sa grand-mère. C’est alors qu’un groupe de jeunes est venu le harceler.
Un groupe, rapporte le Daily Mail Online, dont les membres brandissaient des bâtons. Ils ont insulté Romeo qui, pour tenter de leur échapper, a grimpé à un arbre. Il est à préciser que Romeo rentrait chez lui accompagné de sa mère Natasha et des trois autres enfants de la famille. Lorsque sa maman s’est rendu compte, une fois rentrée chez elle, que Romeo manquait à l’appel, elle a demandé à son mari Craig de partir à sa recherche.
De la morphine et des antibiotiques pour une planche cloutée reçue dans la tête
Le père de l’enfant l’a retrouvé quelques minutes plus tard. Et alors que Romeo descendait de l’arbre et que le groupe s’éloignait, l’un des jeunes a lancé vers le petit garçon une planche sur laquelle se trouvait un clou. Cette planche est venu s’encastrer dans l’arrière du crâne de l’enfant.
Son père l’a ramené à la maison et sa mère a considéré qu’il était trop risqué de s’atteler eux-mêmes au retrait du clou. Romeo a par conséquent été emmené à l’hôpital où les médecins ont pu lui ôter l’objet. De la morphine lui a été administrée pour l’aider à supporter au mieux la douleur. Il a de même reçu des antibiotiques et ses jours ne sont pas en danger.
“Cela aurait pu être bien plus sérieux”
La mère de Romeo raconte que son “partenaire était terrifié” et qu’elle-même était très en colère après ce que venait de subir son garçon. Elle salue sa bravoure ainsi que sa bonne étoile, “parce que cela aurait pu être bien plus sérieux”.
Au sujet des agresseurs de son fils, qui n’apparaissent pas avoir été encore retrouvés, Natasha ignore s’il ont agi spécifiquement par rapport à son autisme : “mais je pense qu’ils ont vu qu’il était vulnérable”. Elle souhaite aujourd’hui pouvoir leur dire en face d’arrêter leurs violences “pour ne pas que ça arrive à un autre enfant”.