Ronflement et apnée du sommeil, un impact important sur la santé
Une nouvelle étude vient de relever que l’apnée du sommeil et les ronflements avaient de gros effets sur la santé.
De plus en plus de personnes sont concernées par les problèmes respiratoires durant la période de sommeil. Une nouvelle étude de l’Académie américaine de médecine du sommeil vient d’ailleurs de dévoiler qu’à cause de leurs mauvaises nuits, les personnes ronflant fréquemment ou souffrant d’apnée du sommeil étaient moins actives durant leur journée. Ces derniers vont cependant plus loin en délivrant quelques précisions sur ce lien entre troubles du sommeil et période d’activité.
Plus de sédentarité chez les personnes victimes de troubles respiratoires du sommeil
Dans les détails, les résultats de l’étude montrent que les personnes ronflant adoptent une posture sédentaire durant 36 minutes de plus par jour que les non-ronfleurs. Ce constat est le même chez les personnes à risque d’apnée du sommeil. Ils seraient en effet sédentaires pendant 55 minutes de plus chaque jour.
Dr Michael Grandner, directeur du programme de recherche sur le sommeil et la santé à l’université d’Arizona et auteur principal de l’étude, explique ainsi que « ces problèmes n’affectent pas seulement la nuit. Ils peuvent entraîner plus de fatigue et moins d’énergie, ce qui peut avoir un impact sur tout, de l’humeur au stress en passant par – comme nous l’avons vu – le niveau d’activité. C’est peut-être la raison pour laquelle le simple fait de ronfler peut avoir un impact sur la santé et le bien-être ».
Pour rappel, l’apnée du sommeil touche 30 % des personnes âgées de plus de 65 ans. Entraînant caractérise par des interruptions répétées et incontrôlées de la respiration durant la nuit. Ces dernières peuvent durer entre 10 et 30 secondes en moyenne et peuvent avoir lieu jusqu’à 5 fois par heure de sommeil et une centaine de fois par nuit. Elles provoquent ainsi un manque d’oxygène, faisant ainsi réagir le cerveau qui va alors réveiller la personne afin qu’il reprenne sa respiration. L’étude souligne notamment que ces courts éveils, nommés « micro-éveil », sont inconscients chez les personnes souffrant d’apnée du sommeil.