Rhume : des chercheurs auraient trouvé le moyen de le prévenir
Des chercheurs pourraient avoir trouvé le moyen de prévenir le rhume après avoir testé des modifications génétiques sur des rongeurs. Pour se propager, le virus a besoin d'une protéine que les scientifiques ont ainsi réussi à éliminer chez ces cobayes.
On pense bien souvent que se couvrir conséquemment lors de périodes de grand froid suffit à se prémunir d’un rhume. Des précautions qui ne garantissent toutefois pas toujours une parfaite imperméabilité au mal. Selon une étude publiée le lundi 16 septembre dernier (et en anglais) dans la revue Nature Microbiology, une génétique modifiée pourrait empêcher un rhume de se déclarer. Les travaux conduits ne se sont pas concentrés sur le virus du rhume en lui-même mais sur le patient, rapporte le Journal du Geek.
Des souris n’ont plus de rhume après la suppression d’un gène
Les scientifiques se sont aperçus que pour se propager, le virus avait besoin d’une protéine produite par les cellules. Pour parvenir à cette observation, ils ont modifié la génétique de rongeurs de sorte qu’ils ne puissent plus générer la protéine en question. Auprès de la BBC, Jan Carette, l’un des signataires de cette étude, a dressé le constat suivant : “L’absence de ce gène a complètement prémuni les souris de l’infection virale”. Et d’avoir ajouté que “ces souris auraient dû mourir [sans cette mutation], mais elles ont survécu et nous avons observé une forte rémission de la réplication virale et une solide prémunition”.
“C’est une première étape fructueuse”
Pour le professeur Carette, “c’est une première étape fructueuse – la seconde étape est maintenant de concevoir une solution qui imite la suppression de ce gène”. Ces résultats tendent à un futur où les êtres humains, du moins ceux cherchant à éviter un rhume, pourraient avoir recours à un traitement luttant contre la production de ladite protéine. Seulement, pour l’heure, cette expérience n’a pas été tentée sur des sujets humains. Les recherches menées sur les souris sont de même appelées à être approfondies, notamment pour vérifier que le virus ne finisse pas par trouver un autre moyen de se multiplier.