Rhume : attention aux huiles essentielles, alerte l’UFC-Que choisir
L'association l’utilisation des sprays, médicaments ou inhalations en raison de risques d’allergies.
Le rhume, cette affection bénigne, mérite-t-il qu’on prenne des risques pour tenter de l’éradiquer alors qu’il part de lui-même au bout de quelques jours ?
Si l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) déconseille déjà le recours à des vasoconstricteurs, l’UFC-Que Choisir fait de même concernant les solutions à base de plantes et d’huiles essentielles.
Huiles essentielles et risques d’allergie
De nombreux produits, sous forme de sticks, de préparation pour inhalation à base de plantes et huiles essentielles sont proposées par les officines. Et si ces produits possèdent des propriétés décongestionnantes, thym ou camphre contiennent également des terpènes, rapporte BFMTV. Ces composés organiques sont certes naturels, mais ils « peuvent générer des allergies et des crises convulsives ».
Et leur efficacité est d’après l’UFC « au mieux faible, basée sur un usage traditionnel et non sur des évaluations solides ». Si l’on se sent soulagé, cette sensation est « éphémère, liée à la forte senteur de ces huiles ».
L’eau salée, remède le plus efficace
À l’antenne de BFMTV, la rédactrice en chef de l’UGC-Que choisir, Perrine Vennetier, a conclu : « Ce dont on s’est rendus compte, c’est que l’ajout de ces huiles essentielles n’apportait pas forcément beaucoup de choses et que pour se déboucher le nez, rien ne valait de l’eau salée ».
L’ANSM fait de même, précisant qu’au bout de 7 à 10 jours un rhume disparait comme il était venu. Résumons : humidifier l’intérieur du nez avec du sérum physiologique ou des sprays d’eau thermale ou d’eau de mer, s’hydrater suffisamment, dormir la tête surélevée, conserver une atmosphère fraîche à domicile et aérer fréquemment les pièces.