Rhône : écroué après avoir provoqué un accident, il roulait sous l’effet de gaz hilarant
Mardi, un homme de 21 ans a été écroué pour avoir, en septembre dernier, provoqué un accident de la route sous l'effet de gaz hilarant. À plusieurs reprises, le suspect a nié être le conducteur.
Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 septembre dernier à Villeurbanne, dans le Rhône. Il était aux alentours d’1h40 du matin et une voiture réalisait alors une sortie de route vraisemblablement non voulue. Sur les quatre personnes présentes à l’intérieur du véhicule, incluant le conducteur, trois jeunes gens en étaient ressortis blessés pour être conduits à l’hôpital. France 3 Auvergne-Rhône-Alpes écrit que l’individu supposément au volant, âgé de 21 ans, conduisait la voiture de son père mais sans permis ni assurance.
Accident de la route à Villeurbanne : trois jeunes gens blessés
Un témoin avait déclaré que le conducteur présumé avait de même absorbé du gaz hilarant. Une consommation qui l’aurait conduit à être victime d’un malaise, d’où la perte de contrôle de la voiture. Des ballons de baudruche, renfermant ainsi du protoxyde d’azote, avaient effectivement été retrouvés dans le véhicule aux côtés de claquettes. Interpellé et placé en garde à vue, le suspect niait être le conducteur, en désignant une autre personne à ce titre. Deux témoins affirmaient pourtant le contraire, et avec la confirmation apportée par les enquêteurs, le suspect est reparti en garde à vue deux mois plus tard.
Pas de poursuite pour l’absorption de gaz hilarant
Si le jeune homme a continué à démentir sa position de conducteur lors des faits, il a reconnu avoir absorbé du gaz hilarant ce jour-là. Nos confrères rappellent que parmi les effets connus du protoxyde d’azote se trouvent des situations de vertiges voire d’hallucinations. Mardi, le mis en cause a été présenté au parquet avant d’être écroué. Pour l’heure, le jeune homme est poursuivi pour « blessures involontaires aggravées », « défaut de permis de conduire » et « défaut d’assurance en récidive légale ». Il fera l’objet d’une comparution différée à une date encore non communiquée.