Rhône : condamnée à ne plus posséder d’animaux de compagnie après avoir laissé mourir les siens
Mardi dans le Rhône, une femme de 35 ans a été condamnée à ne plus posséder, à vie, d'animaux de compagnie. Il a ainsi été reconnu qu'elle avait laissé son chien et son chat mourir de soif et de faim l'année dernière.
La sentence rendue devrait préserver d’autres bêtes de pareils traitements. Mardi, le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a condamné une femme de 35 ans à ne plus posséder d’animaux de compagnie à vie. La prévenue a ainsi été reconnue coupable d’actes de cruauté envers des animaux domestiques.
Les faits qui lui étaient reprochés, et qui comportaient également des sévices graves et des dégradations de son appartement à Beaujeu, remontent à la période du 1er juillet au 5 novembre 2017. S’appuyant sur les constatations réalisées par le vétérinaire, la présidente du tribunal a indiqué que le “chien était mort depuis 5 jours et le chat depuis 10 jours”.
Un chien et un chat retrouvés morts, ils ne pesaient plus que 7 kilos et 700 grammes
Il n’a pas fallu aller chercher bien loin pour trouver la cause des décès. Il est ainsi apparu, nous informe Le Progrès, que le chien ne pensait que plus que sept kilos (alors que le poids moyen d’un chien est de 40 kilos), et le chat, plus ou moins 700 grammes.
Outre l’apparent fait que ces bêtes ne mangeaient pas à leur faim, leurs yeux enfoncés dans leurs orbites respectives attestaient également d’une déshydratation, et par conséquent qu’elles ne recevaient pas non plus de quoi étancher leur soif.
4 associations de défense des animaux s’étaient portées parties civiles
En plus de l’interdiction prononcée de ne plus posséder d’animaux de compagnie à titre définitif, la prévenue a également écopé de quatre mois de prison (une peine assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve), de 180 heures de travail d’intérêt général (TIG), d’une obligation de soins et d’indemniser les parties civiles (quatre associations de défense des animaux) à hauteur de 4.800 euros au total.
On notera pour la précision que la trentenaire a accepté de se soumettre aux 180 heures de TIG, qu’elle devra réaliser dans les 18 mois suivant la décision de justice.