Rennes : leur pêche à l’aimant leur fait remonter un obus de la Première Guerre mondiale
Samedi soir, une équipe de démineurs de Nantes est intervenue à Rennes après la découverte d'un obus de la Première Guerre mondiale, sorti des eaux par un aimant.
Il est peu avant 22h00, samedi soir, quand une équipe de démineurs de Nantes est alertée de la découverte, à Rennes, d’un obus de la Première Guerre mondiale. Ce sont des jeunes gens qui venaient de l’extraire de la Vilaine alors qu’ils s’adonnaient à la pêche à l’aimant.
Avant de se rendre sur place, rapportent nos confrères de Ouest-France, les démineurs avaient reçu une photo de l’engin à partir de laquelle ils ont pu se forger une première idée à son sujet. Il y a avait ainsi de grandes chances pour que cet obus ne constitue pas un danger : “On avait 99 % de certitude, mais évidemment nous nous sommes déplacés pour le récupérer et le ramener dans notre zone de stockage”.
Obus pêché à l’aimant à Rennes : a priori, il ne constituait pas un danger
L’un de ces démineurs explique que les personnes les ayant contactés “font cela de leur propre initiative avec un aimant puissant accroché à un filin. Ils traînent ce filin sur plusieurs mètres pour récupérer des objets métalliques et ainsi dépolluer la rivière. Ça part d’une bonne intention, mais le problème, c’est qu’ils peuvent remonter des choses dangereuses. Une fois, à Nantes, des jeunes ont sorti une grenade du canal.”
“Ça part d’une bonne intention, mais…”
Ces pêcheurs disent s’être livrés à une “dépollution magnétique” de la rivière au cours de laquelle ils ont donc remonté l’obus sur le chemin de halage. Mais, comme déjà indiqué plus haut, les démineurs n’encouragent pas du tout cette pratique, au contraire :
“Là, l’obus était vide, mais imaginez qu’il soit encore actif. Un choc sur un rebord pourrait causer une explosion !” Reste à savoir si leur mise en garde a su convaincre ces jeunes gens de renoncer à sortir leur aimant.