Rennes : une adolescente se réveille avec un cambrioleur à ses côtés
Dans la nuit du 5 au 6 juillet à Rennes, une ado s'est réveillée avec la surprise de constater la présence d'un cambrioleur dans son lit. L'intrus, qui aura pris la fuite, a finalement pu être identifié grâce à une empreinte laissée sur les lieux de son méfait présumé.
Il apparaît à peu près certain que cette fenêtre, qui était restée ouverte en cette nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juillet 2017, ne le sera désormais plus forcément même lors de fortes chaleurs. Cette nuit-là à Rennes (Ille-et-Vilaine), un individu s’est ainsi introduit par ce biais dans un appartement situé au premier étage d’un immeuble.
Comme rapporté par nos confrères de Ouest-France, cette personne s’est alors mise à visiter les lieux, en s’autorisant un passage dans la cuisine pour se désaltérer à l’aide d’une boisson récupérée dans le réfrigérateur. Le cambrioleur a ensuite bloqué la porte de la mère, qui dormait dans le logement avec sa fille de 16 ans, avant de se diriger vers la chambre de cette dernière.
Un cambrioleur bloque la porte de la mère avant d’aller voir la fille
En se glissant dans le lit de l’adolescente, l’individu l’a réveillée. Celui-ci a alors tenté d’embrasser la jeune fille avant de lui réclamer son téléphone portable. L’adolescente a refusé d’accéder à la requête de l’intrus, qui l’a giflée avant de prendre la fuite avec, malgré tout, le téléphone ainsi que deux ordinateurs portables et des clés de voiture.
L’auteur des vols identifié même si sans domicile fixe
Grâce au rélevé d’une empreinte digitale laissée sur la fenêtre, l’auteur présumé du cambriolage a pu être identifié. En dépit de son statut de sans domicile fixe, la brigade canine a finalement pu l’interpeller, dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23, alors qu’il se trouvait quai Lamartine.
Le suspect s’est déclaré mineur étranger isolé, et des examens d’avoir alors été lancés pour permettre de confirmer la première affirmation. Il était attendu qu’il soit jugé en comparution immédiate mardi. Le fait d’avoir empêché à la mère de sortir de sa chambre peut laisser à penser que le cambrioleur connaissait l’identité de ses victimes.