Régionales : le MoDem vient de choisir ses têtes de file
Jeudi, le bureau exécutif du MoDem a procédé à la désignation de ses chefs de file dans le cadre des élections régionales prévues pour décembre.
Le MoDem entend bien jouer un rôle non négligeable dans les élections régionales de décembre prochain. C’est donc dans cette perspective que le bureau exécutif du parti a désigné, jeudi, ses chefs de file. Ces derniers auront des « objectifs précis » à remplir, sur la base de propos tenus par la vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez.
« Les chefs de file que nous avons désignés devront coordonner la préparation des élections, construire des équipes régionales nouvelles et largement ouvertes à la société civile. A charge pour eux, également, de créer les conditions des rassemblements larges. »
MoDem : des alliances possiblement discutées à la rentrée pour les régionales
Quant à savoir si le MoDem pourrait songer notamment à une alliance avec l’UDI ou l’UMP, voire à des discussions avec ces partis concernant les places sur les listes, Mme de Sarnez a indiqué à ce sujet que « ces questions seront, le cas échéant, abordées à la rentrée ». Le président du MoDem François Bayrou a pour sa part fait savoir que « notre ligne directrice, c’est la proximité et la compatibilité des personnalités et des projets. Il y a des régions dans lesquelles les rapprochements se font naturellement et d’autres où les positions sont parfois très éloignées ».
Jean Lassalle désigné chef de file
La République des Pyrénées nous apprend que l’un de ces chefs de file est Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Celui-ci est attendu pour batailler en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin. Mais c’est bien en région Auvergne-Rhône-Alpes que le MoDem prévoit de connaître les plus grandes difficultés. En sachant que Laurent Wauquiez devrait y représenter l’UMP et que le MoDem n’apparaît possiblement pas favorable à un dialogue avec le député de Haute-Loire. Patrick Mignola, chef de file du parti en Auvergne-Rhône-Alpes, pourrait ainsi diriger sa propre liste si l’UDI choisissait de se placer derrière le candidat UMP.