Regarder des documentaires animaliers serait bon pour la santé
La BBC et des chercheurs de l'université de Berkeley viennent de délivrer les résultats d'une étude selon laquelle les documentaires animaliers amélioreraient la santé mentale des spectateurs.
Certaines clés du bonheur n’apparaissent pas les mêmes selon les individus. Pour l’un, ce sera quelquesheures de sommeil gagnées au terme d’un combat remporté face aux pleurs nocturnes de bébé. Pour un autre, il s’agira d’une succulente friandise qu’il ou elle n’avait plus goûté depuis fort longtemps.
Et la BBC de révéler, au travers de l’étude “Real Happiness Project” menée en collaboration avec l’université californienne de Berkeley (États-Unis), que regarder des documentaires animaliers conduit à un effet semblable. Cette enquête a débuté après le succès rencontré par Planet Earth II, un documentaire de six épisodes +1 diffusé en novembre dernier sur la BBC et à chaque fois suivi par plus de 11 millions de téléspectateurs.
Le stress “mieux géré” grâce aux documentaires animaliers
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont pris appui sur 150 autres études elles aussi centrées sur les documentaires. 7.500 volontaires avaient accepté de donner leur humeur pendant le visionnage d’un film dramatique, d’actualités ou d’un documentaire.
Pour plus de précision, les réactions faciales de ces personnes étaient analysées par le logiciel de reconnaissance du visage “Crowd Emotion”. Dans des propos traduits rapportés par 20minutes.fr, le professeur Dacher Keltner de Berkeley explique que “ces variations d’émotions provoquées par des vidéos documentaires sur la nature sont significatives, on sait que l’émerveillement et le plaisir sont à la base du bonheur. Si les gens ressentent des sensations d’émerveillement, ils sont plus susceptibles de faire preuve d’empathie et d’entraide, et de mieux gérer leur stress.”
Une admiration et une joie plus forte devant “Planet Earth II”
L’étude a d’ailleurs révélé que le visionnage de Planet Earth II a contribué à “réduire les sentiments de fatigue, de colère et de stress” des sujets en plus d’“inspirer des sentiments significativement accrus d’admiration, de contentement, de joie, de divertissement et de curiosité”. Il n’a en revanche pas été précisé si les vidéos de chat inondant la toile peuvent produire les mêmes sensations.