Réchauffement : L’Antarctique occidental fond plus vite que prévu
Le réchauffement en Antarctique inquiète les spécialistes, car les températures ont augmenté depuis plusieurs décennies. Aujourd’hui, la hausse est estimée à 2.4 degrés.
C’est une étude parue dans la revue Nature Géoscience qui met en évidence le phénomène climatique assez inquiétant. L’Antarctique occidental met en évidence un réchauffement deux plus fois plus rapide que les prévisions des spécialistes. Depuis 1958, la hausse est estimée à 2.4 degrés alors que le chiffre attendu était divisé par deux, voire par trois. Face à cette situation, les instituts sont contraints de revoir les informations préalablement récoltées. Celle provenant de la station Byrd de 1957 ne correspond pas avec l’actuelle progression des températures. Ils se sont rendu compte qu’une erreur s’était glissée dans les calculs, ainsi les scientifiques ont reconnu que leur prévision était fausse et les nouvelles sont encore plus catastrophiques. En effet dans cette région de l’Antarctique, le réchauffement est bien plus rapide. David Bromwich du Byrd Polar Resarch Center indique dans un communiqué « Nos relevés suggèrent que le réchauffement estival continu en Antarctique occidental pourrait perturber l’équilibre de surface de la couverture de glace, ce qui fait que la région pourrait contribuer encore davantage à la hausse globale du niveau des océans ».
Une hausse du niveau des océans
L’écoulement des glaces est responsable de la hausse globale des mers. Ainsi, une hausse de 10% est due à ce réchauffement climatique. L’Antarctique est une région complexe comme le rappelle David Bromwich « c’est une des régions qui changent le plus rapidement sur Terre, mais c’est aussi l’une des moins connues ». La revue indique également que les températures sont généralement au-dessus de zéro, ce phénomène devrait s’intensifier au fil des années et cette région devrait voir une hausse un peu plus importante au cours des prochaines décennies. Actuellement, la couverture de glace possède une épaisseur de 4 kilomètres, avec le réchauffement, elle pourrait rompre bien plus vite et entraîner une hausse plus importante du niveau des océans.
Les scientifiques souhaitent tout de même relativiser et indiquer que ce scénario catastrophe devrait se produire dans plusieurs siècles. Lorsque ce phénomène se produira, il faudra tout de même constater une hausse du niveau de plus de 3 mètres. Ainsi, les villes étant proches de l’océan ou des mers pourraient ainsi disparaître.