Le rapporteur du Conseil d’État contre les mélanges pour les vaccins obligatoires
Le rapporteur du Conseil d’État vient de rendre une note dans laquelle il préconise de mettre à disposition des vaccins correspondant aux seuls vaccins obligatoires chez les nourrissons.
Aujourd’hui en France, il existe 3 vaccins obligatoires. Ils consistent à traiter la diphtérie (depuis 1938), le tétanos (depuis 1940) et la poliomyélite (depuis 1964). Ces trois vaccins effectués en trois injections (DTP) prodiguées aux enfants avant leurs 18 mois.
Les autres vaccins, qui servent par exemple à lutter contre la coqueluche ou le pneumocoque, ne sont de leur côté pas obligatoires. Mais depuis des années, le vaccin DTP n’est plus forcement proposé seul, mais souvent proposé dans des formules de plusieurs produits contenant les vaccins facultatifs qui coûtent plus cher. Une situation que le rapporteur public du Conseil d’État aimerait voir changer.
Une pétition lance la procédure
C’est via une pétition lancée par l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle pour dénoncer les « cocktails » de vaccins, accusés notamment de contenir des adjuvants à base d’aluminium. Le rapporteur du Conseil d’État a été saisi et vient de donner les conclusions de son rapport.
Ce dernier exhorte le ministère des Affaires sociales et de la Santé à « prendre des mesures » ou « saisir les autorités compétentes en vue de l’adoption des mesures destinées à garantir la disponibilité des vaccins précités, dans un délai de quatre mois à compter de la notification de la décision du Conseil d’État ».
Laisser le choix aux parents
Le rapporteur déplore également la « discordance actuelle entre l’obligation vaccinale et l’impossibilité de la satisfaire ». Le but est de forcer les laboratoires à proposer des formules ne contenant que les vaccins obligatoires. Ces derniers se sont d’ailleurs engagés à fournir des kits ne contenant que les vaccins obligatoires, mais seulement à destination des enfants présentant des contre-indications.
Pour Augustin de Livois, président de l’Institut pour la protection de la santé naturelle, cette étude du rapporteur va dans le bon sens et pourrait forcer l’État à proposer un vaccin pour le DTP seul si le Conseil d’État suit les préconisations du rapporteur. Reste que le combat n’est pas forcément gagné pour l’IPSN, car le rapporteur a proposé de rejeter « l’obligation de proposer des vaccins sans adjuvant aluminique », car la dangerosité de ces adjuvants resterait encore à prouver.