Pour y parvenir, le GIEC explique qu’il est indispensable de remplacer les énergies fossiles (comme le gaz, le pétrole ou encore le charbon) par d’autres sources d’énergies renouvelables, comme l’énergie solaire, hydraulique ou éolienne par exemple. Ce dernier préconise également de réduire la demande en matière d’énergie, notamment dans les domaines de l’alimentation (en consommant moins de viande par exemple), du logement (en isolant davantage les bâtiments), du travail (en favorisant le télétravail) et du transport (en développant les voitures électriques et les mobilités plus durables, dites « mobilités douces »).
Or, dans un contexte de transition écologique, la voiture reste encore indispensable à de nombreux Français pour se déplacer au quotidien. Mais en parallèle, les comportements évoluent peu à peu et de nouvelles solutions se développent pour favoriser un transport décarboné. Par exemple, les habitants de grandes villes et agglomérations privilégient dorénavant la marche à pied, le vélo ou même la trottinette pour se déplacer.
D’ailleurs, dans ces grandes agglomérations, le marché de la mobilité est de plus en plus concurrentiel et voit naître de nouveaux modes de déplacement comme par exemple :
- L’autopartage qui représente 34 % des acteurs du secteur selon l’Observatoire des mobilités émergentes ;
- Le vélopartage, en association avec les communes (30 %) ;
- Le covoiturage (20 %) ;
- La location de moyens de micromobilité : scooters, trottinettes et vélos électriques (11 %), etc.
Cependant ces solutions représentent une alternative viable principalement pour les populations résidant en zone urbaine mais pas zone rurale dans lesquelles, selon l’ADEME, seuls 17 % de la population disent pouvoir choisir entre plusieurs modes de mobilité.
Plus globalement, l’option la plus viable à court terme consiste en l’électrification des transports et notamment le déploiement massif de la voiture électrique. La loi LOM (loi d’orientation des mobilités publiée au Journal officiel le 26 décembre 2019 et dont l’objectif est de développer des moyens de transport plus faciles, moins chers et plus propres) fixe des objectifs clairs pour y parvenir en imposant notamment l’arrêt de la fabrication des véhicules thermiques à horizon 2040, impliquant dès lors le développement des véhicules hybrides et électriques.