Quel est l’équivalent du sang chez les insectes ?
L'être humain ne saurait vivre dépourvu de sang, au contraire des insectes. Ces derniers doivent malgré tout leur survie à un autre liquide.
À l’inverse des vertébrés dont l’être humain fait partie, les insectes ne sont pas traversés par du sang ou de l’hémoglobine. Malgré tout, les organes essentiels des insectes, contenus dans leur cavité corporelle, baignent dans un liquide pouvant être considéré comme un équivalent du sang. On parle d’ici d’hémolymphe.
Pas de sang chez les insectes : des échanges gazeux sans intermédiaires
Pour reprendre la comparaison avec les vertébrés, chez ces derniers, le sang est impliqué dans le transport de l’oxygène vers les tissus et dans l’élimination du dioxyde de carbone. La différence de l’hémolymphe est que celui-ci ne renferme pas de composé respiratoire, nous informe Discover Wildlife. Des échanges gazeux ont malgré tout lieu, et sont observés directement entre les tissus et la trachée. Cette dernière est constituée de petits conduits respiratoires sur tout le long du corps.
Le rôle de l’hémolymphe
Parmi les différents rôles de l’hémolymphe, le plus important est celui permettant aux nutriments d’être transportés autour du corps de l’insecte. Via un système classique de pompage, le liquide passe d’un bassin contenu dans l’abdomen à un vaisseau musculaire, et ce à travers des pores sur le dos.
Et la couleur ?
À propos de ce vaisseau musculaire, on nous précise qu’il est souvent désigné à tort comme présentant un cœur à l’arrière et une aorte à l’avant. Un conduit qui fait progresser l’hémolymphe dans la capsule céphalique puis la cavité corporelle principale. Et si l’on se posait la question, l’hémolymphe a une couleur verdâtre et l’on y distingue également des points noirs.