Pyrénées-Orientales : un professeur mis en examen pour corruption de mineur et administration de substance nuisible
Un professeur d'anglais officiant dans un lycée des Pyrénées-Orientales a été mis en examen pour "corruption de mineur" et "administration de substance nuisible". Il aurait ainsi notamment échangé messages et images à caractère sexuel avec au moins l'un de ses élèves.
On vient d’apprendre qu’un professeur d’anglais de 35 ans d’un lycée de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), un homme au passage également proviseur adjoint d’un lycée d’Argelès-sur-Mer, a été mis en examen pour “corruption de mineur” et “administration de substance nuisible”. 20 Minutes parle d’un enseignant atteint d’une maladie sexuellement transmissible, mais aucune certitude n’apparaît encore acquise à ce sujet.
Une enquête avait ainsi été ouverte par les gendarmes suite à un dépôt de plainte daté d’il y a quelques mois, et l’enseignant d’avoir été rapidement placé en détention provisoire, en juin dernier. Les faits en question remonteraient à la précédente année scolaire s’étant conclue début juillet.
Professeur mis en examen : des messages sexuels échangés avec un élève mineur
Comme rapporté par France Bleu Roussillon, le parquet de Perpignan a confirmé que le professeur et au moins l’un de ses élèves mineurs ont échangé des messages écrits et imagés à caractère sexuel, et ce aussi bien via leurs messageries personnelles qu’au travers de réseaux sociaux.
Il est donc possible que d’autres lycéens soient concernés, et des enseignants et des proviseurs d’avoir été auditionnés pour permettre d’éclaircir ce point et de mieux définir les circonstances des faits déjà connus. Le juge d’instruction a qui a été confié l’enquête va être amené à travailler plusieurs mois sur le dossier, nous dit-on.
5 ans de prison, 75.000 euros d’amende et une radiation de l’Éducation nationale encourus
Jusqu’ici, le casier judiciaire de ce professeur était vierge. Pour les faits dont il fait l’objet, il pourrait être appelé à comparaître devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Dans le cas d’une culpabilité avérée, il écoperait d’un maximum de 5 ans de prison, de 75.000 euros d’amende ainsi que d’une radiation définitive de l’Éducation nationale.
À en croire plusieurs représentants de syndicats enseignants, la communauté éducative des Pyrénées-Orientales a été grandement secouée par la révélation de cette affaire.