Pyrénées-Orientales : sa chienne meurt électrocutée près d’un lampadaire
Dimanche soir à Saint-Laurent-de-la-Salanque, dans les Pyrénées-Orientales, un chienne d'un an a perdu la vie après avoir été électrocutée près d'un lampadaire. Sa propriétaire apparaît décidée à porter plainte contre la mairie.
Le drame s’est produit dimanche soir à Saint-Laurent-de-la-Salanque, dans les Pyrénées-Orientales. Elise, une habitante, était en train de promener Cerise, une femelle malinois croisée staff qu’elle avait adoptée six mois plus tôt. Alors que l’animal d’un an et sa gardienne arrivaient entre un poteau électrique et une gouttière, Cerise a commencé à émettre des couinements de douleur. Auprès de nos confrères d’actu.fr, Elisa raconte avoir “vu des arcs électriques”.
Une chienne meurt électrocutée : le poteau avait déjà été signalé défectueux
La situation s’est rapidement dégradée, poursuit la maîtresse : “J’ai tenté de la retirer vers moi à trois reprises. J’ai pris le coup de jus et j’ai vraiment réalisé que c’était de l’électricité. J’ai dû lâcher au bout d’un moment, c’était trop intense. De là, j’ai senti qu’elle partait totalement. J’ai essayé de lui faire un massage cardiaque, mais c’était fini.” Lundi, il a été confirmé par le vétérinaire que Cerise était “morte brutalement par arrêt cardiorespiratoire”. Entre-temps, plus tard dans la soirée de dimanche, “l’électricien nous a affirmé que le poteau avait déjà un problème”, déplore Elisa.
La gardienne de l’animal entend déposer plainte contre la mairie
Mardi, Elisa a fait savoir qu’elle comptait engager des poursuites en justice contre la mairie : “Je ferai justice pour ma chienne. C’est elle qui a pris, mais ça aurait pu être n’importe quel enfant qui aurait pu trébucher ou mettre la main dedans”. Le directeur général des services de la mairie indique pour sa part que les premières constatations effectuées par le maire et un élu “n’ont pas montré d’anomalies particulières”. Toutefois, ajoute cette source reprenant la parole d’experts, “nous sommes protégés, isolés par rapport aux chaussures, ce qui n’est pas le cas pour les animaux. Il suffit qu’il y ait une impulsion électrique. C’est déjà arrivé au niveau national, même sans toucher les poteaux.” Si le directeur déplore que “personne n’admette qu’il puisse y avoir un accident”, il affirme malgré tout qu’en cas de responsabilité avérée de la mairie, cette dernière “l’assurera”.