Pyrénées-Orientales : mystère autour d’un cercueil vide trouvé dans un ravin
C'est la Direction départementale des routes qui a fait cette bien étrange découverte, dont le dénouement n'est pas encore connu.
Le 8 janvier dernier, sur le départementale 44 à Serralongue (Pyrénées-Orientales), des agents de la Direction départementale des routes aperçoivent un cercueil en chêne en contrebas.
La gendarmerie est alertée, et prévient à son tour le maire de la commune.
“Monsieur le maire, vous ne rêvez pas, c’est un cercueil”
À France Bleu Roussillon, qui révèle ce fait divers, le premier édile raconte : “Je lui ai demandé de me répéter ce qu’il m’avait dit. Il m’a répondu : ‘Non non Monsieur le maire, vous ne rêvez pas, c’est un cercueil'”. Sur les lieux, le maire remarque que le cercueil n’a pas été forcé, mais les boulons sont desserrés et surtout, aucun corps ne s’y trouve.
Après prélèvements effectués par les gendarmes, il est transporté aux pompes funèbres de la commune, mais les gérants ne reconnaissent pas leur marque de fabrique. Certes, il arrive que des cercueils soient extraits des tombeaux quand la place vient à manquer. Les pompes funèbres, à la demande des familles, procèdent alors à des réductions de corps. Mais, rappelle France Bleu, “Cette mesure est très réglementée : les entreprises sont obligées de détruire les cercueils”. Une enquête a été ouverte.