Pyrénées-Orientales : encore un automobiliste frappé car roulant trop lentement
Dimanche dernier dans les Pyrénées-Orientales, un automobiliste a été violemment frappé au motif qu'il roulait trop lentement selon un autre usager de la route. Celui-ci vient d'être maintenu en détention jusqu'à son jugement prévu pour le 4 novembre prochain.
La scène s’est déroulée le dimanche 4 octobre dernier dans la commune du Boulou (Pyrénées-Orientales). Il était peu avant midi et un automobiliste revenait d’un vide-greniers avec son épouse et leurs quatre enfants. Alors qu’il évoluait sur une ligne droite, un autre conducteur serait arrivé à toute vitesse derrière lui. Si, comme le rapporte L’Indépendant, l’arrivant aurait signifié au père de famille d’accélérer, celui-ci s’y est refusé étant donné que la vitesse était ici limitée à 80 km/h.
Il refuse d’aller plus vite, l’autre conducteur percute sa voiture puis le frappe
Le second automobiliste, selon le premier, serait alors “devenu fou” en percutant le véhicule familial par l’arrière et sur les flancs. Ces chocs routiers ont pris fin quand la famille a marqué un arrêt dans le centre du Boulou, pour laisser la place à des violences physiques. Les deux conducteurs sont sortis de leurs véhicules respectifs, le second avec une barre de fer. C’est ainsi armé que l’individu aurait violemment frappé le père de famille à l’arrière du crâne.
Jusqu’à son jugement, l’accusé maintenu en détention
Les gendarmes du peloton autoroute de Pollestres ont été alertés par plusieurs témoins. L’auteur présumé des faits, âgé d’une trentaine d’années, a été interpellé. La victime, en sang, a quant à elle été prise en charge par les secours. Le mis en cause était jugé mardi en comparution immédiate pour “violence avec arme” et “conduite sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants”, possiblement de la cocaïne. Le prévenu, qui a déclaré avoir agi car l’autre homme lui aurait fait une “queue de poisson”, a requis un délai pour préparer sa défense. Son nouveau jugement est donc prévu pur le mercredi 4 novembre prochain. Le président a choisi de maintenir l’accusé en détention jusqu’à cette date “car il s’agit de faits commis avec une totale gratuité par quelqu’un qui se trouve actuellement en libération conditionnelle et sous le coup d’un sursis avec mise à l’épreuve”. En début d’année, une automobiliste seinomarine de 24 ans avait été violentée pour le même motif.