Pyrénées : la Cour des Comptes invite les stations de ski à l’amélioration de leurs finances
La Cour des Comptes a donné des orientations aux stations de ski des Pyrénées pour redresser leurs finances, avant la faillite.
Les stations de ski des Pyrénées n’ont pas un bilan financier au beau fixe. Et la Cour des Comptes les a invitées à redresser la barre, sous peine de connaitre la faillite. Une enquête sur l’état des finances en 2013 et 2014 d’une vingtaine de domaines skiables du massif a été réalisée par la juridiction.
La Cour des Comptes se penche sur les stations de ski des Pyrénées
“Les stations doivent faire face à une érosion continue de leur fréquentation dans un environnement contraint”, annonce le rapport, qui précise que la trentaine de stations ouvertes n’attire que 10 % du marché du ski en France.
Les aléas climatiques, d’une année sur l’autre, impactent sérieusement les bilans financiers, comme en cette saison où la neige a tardé à venir. Mais malgré de lourds investissements réalisés de la part de stations, comme les canons à neige, l’écart se creuse toujours autant.
Météo France annonce par ailleurs une hausse des températures dans les quinze ans à venir, ce qui risque de ne pas améliorer la situation des stations des Pyrénées. Certains petits domaines ont par exemple ouvert “moins de 25 jours en trois saisons”.
La Cour des Comptes donne des pistes pour améliorer les finances
Le chiffre d’affaires des stations de ski varie donc d’une année sur l’autre, et lorsqu’il augmente, c’est davantage grâce à l’augmentation des prix des forfaits qu’à l’afflux de public. Le bilan pour les domaines est donc fragile, et elles sont souvent recourt aux finances publique locales pour sortir la tête de l’eau.
Le maintien de l’activité pour certains domaines est en réflexion, alors que d’autres, à force d’investissements pour rester attractifs, ont creusé leur dette. La Cour des Comptes a donné des orientations visant à assainir les finances des stations de ski des Pyrénées. Il est par exemple recommandé aux petites stations de se joindre aux plus grosses, et de mutualiser les équipements, pour davantage d’économies.