Puteaux : Madame la maire Noël
Maire d'une commune réputée riche, Joelle Ceccaldi-Raynaud s'est changée en mère Noël, offrant des cadeaux à des personnes âgées.
De maire d’une ville à mère Noël, il n’y a parfois qu’un pas. C’est la douce démonstration que nous a proposé Joelle Ceccaldi-Raynaud, maire UMP de la commune de Puteaux (Hauts De Seine) qui a offert près de 2000 aspirateurs à des personnages âgées, ces derniers, tous membres du Centre communal d’action social (CCAS).
Des aspirateurs de la marque Hoover qui ont été estimés à 220.000 euros par son opposant Modem Christophe Grébert, qui avance lui, un chiffre compris entre 3000 et 3500 aspirateurs, considérant que ces cadeaux ont tout « d’un bel outil de clientélisme », rappelant que l’année dernière des cafetière à dosettes avaient été offertes, et qu’à la rentrée, ce sont des cartables qui ont été donnés aux enfants de la ville. « C’est une manière de récompenser les habitants qui ont voté pour elle aux dernières municipales. Et avec 56% dès le premier tour, ça marche » blâme-t’il dans une interview accordée à metronews.
Des aspirateurs finissant sur Le Bon Coin
Pour autant, ces cadeaux n’ont pas spécialement plu aux bénéficiaires. Si l’on en croit Christophe Grébert, de nombreux aspirateurs de la marque Hoover sont mystérieusement apparus sur Le Bon Coin.
Des cadeaux finissant sur Le Bon Coin, et d’autres soigneusement gardés. Toujours selon son opposant Christophe Grébert, d’autres cadeaux bien plus onéreux ont été distribués : « Joëlle Ceccaldi-Raynaud adore faire des cadeaux. On sait aussi que des centaines d’iPad et d’iPhone ont été achetés par le CCAS, mais on ne sait pas à qui ils sont offerts » questionne-t’il.
A Puteaux, des décorations plus chères qu’à l’Élysée
Maire d’une commune de seulement 45000 habitants, Joelle Ceccaldi-Raynaud ne regarde pas à la dépense lorsqu’il s’agit des fêtes de fin d’année, où le site du Point, nous informe que 600.000 euros ont été dépensés pour les décorations, dont le fameux sapin qui aurait coûté près de 25000 euros. A titre de comparaison, l’arbre de l’Élysée n’a coûté, que 5000 euros. Mais bon quand on aime, on ne compte pas, dit l’adage.