Le président du PSG estime avoir été trahi par les ultras à qui il a rouvert les portes du Parc des Princes.
Le feu s’est propagé à tous les étages au PSG. Après une nouvelle déception en Ligue des Champions et des performances loin des standards attendus en Ligue 1 de la part de leur équipe, les supporters ultras du PSG ont affiché publiquement leur ras-le-bol.
Via des actions ciblées devant le siège du PSG dans un premier temps, puis dans le parc des Princes et pour finir, en prenant la décision de boycotter l’ensemble des équipes représentant le PSG jusqu’à nouvel ordre. Une décision très mal vécue par Nasser Al-Khelaïfi.
Point de non-retour ?
Suite aux actions coup de poing du Collectif Ultras Paris, une réunion avait été organisée entre Michel Besnard, directeur de la sécurité et Victoriano Melero, le secrétaire général et certains représentants de l’association de supporters.
Une rencontre qui n’a pas fait beaucoup avancer les choses et à la suite de laquelle le CUP a donc annoncé se mettre en retrait de ses activités de soutien des équipes sportives (football, foot féminin ou encore Handball) jusqu’à nouvel ordre.
Nasser se sent trahi
S’il y a bien un homme à qui cette décision radicale ne plaît pas, c’est bien Nasser Al-Khelaïfi ! En effet, selon l’Équipe, le président du Paris Saint-Germain se sent trahi par les récents agissements du CUP.
Il ne comprend pas pourquoi certains supporters ont mené ces actions et notamment la contestation devant la Factory ou le domicile de Neymar JR. Pour NAK, les ultras oublient vite que c’est grâce à lui qu’ils ont pu faire leur retour au parc des Princes en 2016 après en avoir été évincés par le plan Leproux.
Un collectif désorganisé ?
Le président du PSG pense que les leaders du CUP n’ont plus le contrôle de certains de leurs membres les plus radicaux.
Reste à savoir si ce constat dressé par la direction parisienne est bien sincère ou s’il s’agit de trouver un prétexte pour priver encore un peu plus les ultras de leur poids dans les tribunes du parc des Princes. De quoi trouver des justifications pour éventuellement « libérer » quelques sièges supplémentaires dans un stade où les places sont chères… dans tous les sens du terme !