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Nicolas Sarkozy, lauréat du premier Prix du menteur en politique

Politique
Par Jérôme,  publié le 5 février 2015 à 13h50, modifié le 6 février 2015 à 11h33.

Nicolas Sarkozy a reçu le premier Prix du menteur en politique 2014.

Mise à jour vendredi 6 février – C’est donc Nicolas Sarkozy qui remporte le premier Prix du menteur en politique 2014. Ce qui lui a valu cette distinction ? Ses 17 mensonges répétés en boucle pendant la campagne pour la présidence de l’UMP, pour reprendre l’intitulé du jury. Jérôme Cahuzac a reçu le prix spécial du jury, et Pierre Jouyet se voit décerner le prix Un certain regard pour sa partie de poker menteur ratée dans l’affaire Jouyet-Fillon.

 

Qui sera l’homme (ou la femme) politique qui se verra décerner le premier Prix du menteur en politique édition 2014 ? Une chose est en tout cas certaine, c’est que le peu enviable élu(e) ne sera pas invité à se déplacer pour le récupérer, étant connu par voie de communiqué.

Quoi qu’il en soit, ce tout nouveau prix sera attribué vendredi, avec humour, à l’un des 10 hommes et femmes en lice. Il est né de l’imagination du politologue Thomas Guénolé, qui sera entouré pour l’occasion d’un jury composé de journalistes.

Les candidats au Prix du menteur en politique 2014

Le 1er février, la liste des nominés a paru sur le blog de Thomas Guénolé, le voici par ordre alphabétique :

  • Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, pour la campagne municipale parisienne,
  • Brice Hortefeux, qui avait déclaré “à tort que l’Observatoire national de la délinquance constatait une augmentation globale de cette dernière”,
  • Marine Le Pen, pour son “accumulation d’approximations et d’exagérations”, 
  • Jean-Luc Mélenchon, pour sa farouche volonté à “nier mordicus l’évidence de son absentéisme au Parlement européen”,
  • Florian Philippot, pour son affirmation entre autres selon laquelle la France armait les djihadistes,
  • François Rebsamen, pour son arrangement avec les chiffres de la croissance,
  • Nicolas Sarkozy, pour ses nombreux mensonges largement répétés lors de la campagne pour sa réélection à l’UMP,
  • Christiane Taubira dans l’affaire des écoutes du précédent nominé dans la liste,
  • Thomas Thévenoud, suite à la révélation de ses manquements fiscaux,
  • Manuel Valls, pour avoir déclaré en juin 2014 : “la gauche peut mourir”.

Les buts de la remise du Prix du menteur en politique

Pour Thomas Guénolé, l’objectif de cette remise de prix est triple. D’une part, “inciter la classe politique à moins mentir”. D’autre part, il s’agit de montrer au monde du journalisme l’importance de la vérification des faits qu’ils rapportent (fact-checking). Enfin, à l’adresse de tous les citoyens, que ces derniers soient encouragés “à vérifier la véracité de ce que dit le personnel politique”.

Interrogé par Metronews, le politologue se défend toutefois de jeter (un peu plus encore) le discrédit sur nos dirigeants : “Aujourd’hui, on attend beaucoup des hommes politiques qu’ils soient des héros, qu’ils résolvent les problèmes de la société. Or, aussi bien en terme de compétence que d’aptitude ou de moralité, ce sont des êtres humains comme nous, ni pire ni meilleurs que nous ne le serions à leur place”.

Le Récap
  • Les candidats au Prix du menteur en politique 2014
  • Les buts de la remise du Prix du menteur en politique
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