Primaires américaines : Bernie Sanders réduit encore son retard sur Clinton
Bernie Sanders n'en finit pas de rattraper son retard sur sa rivale Hillary Clinton. Le sénateur du Vermont a hier remporté une septième victoire consécutive sur l'ex première dame des Etats-Unis et réduit encore son retard.
En remportant le Wyoming hier, Bernie Sanders s’est adjugé une septième victoire d’affilée pour les primaires démocrates. Largement distancé par sa rivale au début des primaires, il a peu à peu su remonter la pente et gagner la confiance des électeurs. Les primaires américaines en sont pratiquement à la moitié et même si Bernie Sanders compte un retard non négligeable de 250 délégués, il pourrait virer en tête dans la dernière ligne droite si la tendance actuelle se confirme.
Les élections de l’Etat de New-York pourraient marquer un tournant
Alors que le Wyoming ne comptait que 14 délégués à se partager, le 19 avril prochain, l’Etat de New-York avec 291 délégués pèsera lourdement sur le décompte final. Pour le moment, Hillary Clinton y est donnée en tête dans les sondages.
La candidate démocrate qui réside dans cet Etat, y a établi son quartier général et a lancé, il y a près d’un an sa campagne, estime que l’Etat de New-York est son fief. Cependant Bernie Sanders rappelle aux électeurs de la ville qui ne dort jamais qu’il est né et à grandit dans le fameux quartier newyorkais de Brooklyn.
Vers un débat entre les deux concurrents à New-York ?
L’enjeu de New-York étant de taille, Bernie Sanders a demandé un débat avec Hillary Clinton à New-York avant les élections. Les candidats n’ont pas débattu depuis le 9 mars. Pour Bernie Sanders, un débat pourrait lui permettre de changer les sondages donnant pour le moment Hillary en tête.
Jeff Weaver, le directeur de campagne de Bernie Sanders a expliqué : “Nous espérons que la secrétaire d’Etat (Hillary Clinton) et sa campagne céderont et permettront aux habitants de New-York de voir un débat“. Le sénateur du Vermont espère, à la faveur d’un débat, réaliser un hold-up et retourner la situation à son avantage dans les derniers jours.