Primaire à droite : Jégo votera Le Maire
Le député UDI de Seine-et-Marne Yves Jégo a confirmé son intention de vote pour le député de l'Eure Bruno Le Maire dans le cadre de la primaire à droite de 2016.
La primaire à droite de l’an prochain semble déjà dessiner Alain Juppé comme favori de la compétition, relativement loin devant Nicolas Sarkozy. Le député de l’Eure et ex-ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire apparaissait quant à lui bien plus en retrait dans un récent sondage Ipsos.
Celui qui fut secrétaire d’État aux affaires européennes sous Nicolas Sarkozy est pourtant le candidat privilégié par le Premier vice-président de l’UDI Yves Jégo. Mais seulement si Bruno Le Maire décide de prendre part à cette primaire. Dans un entretien exclusif accordé au JDD, le député de Seine-et-Marne a expliqué le pourquoi de sa préférence.
Yves Jégo sur la primaire à droite : un “soutien plein et entier à Bruno Le Maire” si celui-ci se présente
“S’il décide de s’engager dans la primaire, j’apporterai mon soutien plein et entier à Bruno Le Maire. Parce qu’aujourd’hui, c’est le seul qui ait à la fois la dimension présidentielle et qui puisse aussi incarner ce choc de renouveau. Son choix, par exemple, de démissionner de la Fonction publique est un symbole fort d’une approche moderne de la politique.”
L’UDI incapable de gagner la présidentielle de 2017 ?
Qu’en serait-il cependant d’une participation des centristes de l’UDI ? Visiblement inutile à en juger par la réponse d’Yves Jégo à cette interrogation : “J’aurais aimé que la famille centriste s’unisse et j’aurais aimé que nous ayons un candidat capable de gagner l’élection présidentielle de 2017. Seul Jean-Louis Borloo pouvait être ce candidat. Avec son retrait de la vie politique, nous n’avons plus de candidat issu de l’UDI capable de gagner l’élection présidentielle de 2017. Dire cela n‘est faire insulte à personne.” Voilà pourquoi le maire de Montereau-Fault-Yonne appelle “l’UDI et ses dirigeants” à “soutenir lors des primaires un leader qui viendra d’un autre parti”. Et ce, dixit Yves Jégo, “pour que nous prenions toute notre place dans ce débat majeur de la vie politique”.