Jacques Attali, futur candidat à la présidentielle de 2017 ?
Devant les caméras d'iTélé, l'ancien conseiller de François Mitterrand a déclaré qu'il n'était "pas exclu" qu'il se lance dans la course à la fonction suprême.
On ne sait plus s’il est plutôt essayiste, économiste, écrivain, ou sans doute tout à la fois. Toujours est-il que Jacques Attali a dit préparer un programme présidentiel. Ho, pas pour lui au départ. Mais si personne ne venait à le prendre à son compte, l’ancien conseiller spécial de François Mitterrand n’a pas exclu de le porter devant les Français dans le cadre de l’élection présidentielle prochaine.
Jacques Attali : “créer les conditions pour que d’autres candidats apparaissent”
En pleine tournée des médias à l’occasion de la sortie de son livre Peut-on prévoir l’avenir ? (Ed Fayard), Jacques Attali était l’invité de Bruce Toussaint sur le plateau de la chaîne iTélé. “Je travaille avec un groupe d’amis sur (ce qui est) plus qu’un programme: nous voulons créer les conditions pour que d’autres candidats apparaissent, de façon à ce qu’à partir de janvier-février 2016 on parle de programme et non pas de savoir si c’est ‘Monsieur Machin’ ou ‘Madame Truc'”.
Si personne n’y va… “Je reconsidérerai ma position”
“Si ce programme que nous allons mettre en place ne nous donne pas le sentiment collectivement d’être pris en main – peu importe par qui: l’actuel président de la République, ce que je souhaite, un dirigeant de droite de qualité, ce que je souhaite aussi – alors j’essaierai quelqu’un ou quelqu’une qui porte ce projet”, insiste-t-il. “Je n’espère pas être candidat, car j’espère que des hommes et des femmes politiques dont c’est le métier le feront”, martèle-t-il.
Alors que le journaliste tente d’en savoir un peu plus sur qui pourrait bien incarner ce programme, Jacques Attali avance : “Je vais continuer mon travail qui est d’écrire, (…) mais une fois que ce programme sera sur la table, je vais passer beaucoup de temps à l’expliquer et à dire aux Français ce qu’il est important de faire”. “Si, dans six mois ou un an, j’estime que personne n’a envie d’agir dans l’intérêt du pays, je reconsidérerai ma position”, a finalement lâché l’économiste.