Présidentielle 2017 : pour Estrosi, ce sera Sarkozy
Le président de la région PACA Christian Estrosi a signifié qu'il soutiendra Nicolas Sarkozy dans la course à la présidentielle dès lors que l'ancien chef de l'État se sera officiellement déclaré candidat au scrutin.
Pas (encore ?) candidat à la primaire de la droite et encore plus pressenti pour être de la présidentielle 2017, Nicolas Sarkozy peut déjà compter sur un soutien issu de ses rangs pour être porté au plus loin. Le président Les Républicains (LR) de la région PACA Christian Estrosi considère ainsi que l’ex-chef de l’État est le meilleur candidat sur plusieurs plans.
Une opinion que le premier adjoint à la mairie de Nice a confiée à nos confrères du JDD, dans un entretien paraissant en ce dimanche : “Ce choix n’est pas fondé sur notre amitié ni sur un passé politique commun, mais sur une analyse du contexte et sur un projet que nous partageons. Je considère que, face à la menace intérieure et extérieure que nous connaissons, il est le meilleur candidat. Le meilleur pour affronter le Front national, contre lequel je me suis beaucoup battu. Le meilleur face à la menace terroriste. Le meilleur surtout pour engager le redressement de notre économie et de notre production industrielle”.
Estrosi : Sarkozy, “le meilleur candidat” pour la présidentielle
Et M. Estrosi d’en profiter pour lancer une pique à Manuel Valls qu’il semble ainsi accuser de tenir un double discours : “Je sais que Nicolas Sarkozy est prêt à entendre le point de vue d’élus locaux expérimentés. Nous pensons lui et moi que la lutte doit être sans merci contre le fléau du communautarisme. On ne peut pas avoir un Premier ministre qui prétend lutter contre le burkini mais qui laisse la responsabilité aux maires et refuse de légiférer.”
Une officialisation imminente ?
Si, jusqu’ici, Nicolas Sarkozy s’est abstenu de confirmer sa candidature à la présidentielle, sa position définitive sur la question devrait bientôt être connue. Il a en effet jusqu’au 25 août prochain, soit moins d’une semaine, pour quitter la direction des Républicains, condition sine qua non pour lui permettre de participer à l’élection.