Présidentielle 2017 : une défaite du PS ne serait pas à imputer à Macron
Le secrétaire général du mouvement En Marche ! Richard Ferrand a démenti mardi une responsabilité majeure d'Emmanuel Macron dans une éventuelle défaite du Parti socialiste en 2017.
Mardi, la députée socialiste et soutien de Vincent Peillon à la primaire de la gauche Karine Berger a déclaré que si Emmanuel Macron demeurait candidat à la présidentielle 2017, la gauche n’aurait alors aucune chance de l’emporter et ce quel que soit le vainqueur du scrutin de janvier.
Une allégation à laquelle a répondu, en ce mercredi chez nos confrères de RTL, le secrétaire général du mouvement En Marche ! Richard Ferrand, en déclarant ainsi qu’il suffit « que le candidat issu de la primaire de la gauche soutienne Emmanuel Macron et le problème sera résolu ».
Ferrand appelle le vainqueur de la primaire PS à soutenir Macron
Questionné alors sur une possible crainte de voir une gauche défaite dès le premier tour de la présidentielle, comme ce fut le cas en 2002, le député du Finistère s’est voulu interrogateur à son tour : « Pourquoi faudrait-il imputer à quelqu’un qui a une démarche originale de rassemblement, qui a une offre politique nouvelle, au fond, le risque de défaite de celles et ceux qui, à ce stade en tout cas, n’ont pas d’offre politique nouvelle ? »
Et de poursuivre : « C’est l’arrogance des grandes structures, au fond : dès que vous risquez de les mettre en danger, ils considèrent que vous mettez en danger la démocratie et le reste. Non, pas du tout. Si Karine Berger souhaite véritablement la victoire d’un candidat progressiste, eh bien qu’elle rejoigne Emmanuel Macron et le soutienne ».
Les 500 parrainages en bonne voie
Si, à l’heure actuelle, Emmanuel Macron n’a pas encore réuni ses 500 parrainages, sésames indispensables pour lui permettre de se présenter en 2017, Richard Ferrand parle de près de 400 signatures déjà obtenues et que, sur la question, l’équipe autour du candidat et lui-même se veulent « vigilants, mobilisés mais pas inquiets ». Une confiance qu’Emmanuel Macron avait déjà affichée en début de mois lors d’un entretien accordé au Journal du Dimanche.