Près d’1 million de médicaments illicites saisis par les douanes françaises
Les services français des douanes ont participé à la saisie de 961.192 produits de santé illicites lors d'une très vaste opération internationale menée sur Internet.
Pangea IX, tel est le nom de la « plus vaste opération de ce type menée sur internet », ont annoncé les douanes françaises dans un communiqué. Au terme de celle-ci, « 961.192 produits de santé illicites ainsi que 1.422 kg de produits de santé en vrac ont été saisis », rien qu’en France.
Pangea IX, une opération internationale
Cette opération d’envergue s’est déroulée entre le 30 mai et le 7 juin derniers, et sur un rayon d’action comprenant une centaine de pays. Interpol, l’Organisation mondiale des douanes, le Permanent Forum on International Pharmaceutical Crime, le Head of Medecine Agencies Working Group of Enforcement Officers ont travaillé main dans la main, aidés par de grands noms de l’industrie du médicament.
Elle a conduit à de très nombreuses arrestations de par le monde, ainsi que des constats d’infraction.
Plus 3 produits de santé illicites sur 4 provenaient d’Asie
Le plus grand nombre de ces saisies concernent des médicaments « détournés de leur usage et utilisés comme stupéfiants, des produits dopants (stéroïdes, hormones de croissance, etc.) et des crèmes éclaircissantes pour la peau ». A 77%, ils étaient en provenance d’Asie, et en grande partir d’Inde.
Dans le détail, il s’agissait de 580.000 médicaments dépourvus d’autorisation de mise sur le marché en France. Mais aussi, de contrefaçons de produits de santé, au nombre de 190.000. Le communiqué informe encore qu’« Au total, 55 sites internet illégaux de vente de faux médicaments ont été identifiés au cours de l’opération ». Et si 7 d’entre eux, hébergés sur notre territoire, sont désormais clos, les autres ont fait l’objet d’un signalement auprès des autorités de leurs pays respectifs.
Au terme de leur communiqué, les douanes françaises rappellent les recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament : « en achetant des médicaments sur internet en dehors des circuits légaux, les consommateurs s’exposent à utiliser des produits dont la qualité n’est pas assurée, dont les conditions de transport ne sont pas garanties et dont le bénéfice/risque n’a pas été évalué ».