Prénoms préférés en 2016 : les parents sacrent Gabriel et Louise
L'Officiel des prénoms, publié jeudi, révèle les tendances et préférences des parents. Si Louise était déjà le plus donné en 2015, Gabriel en a détrôné un autre.
En 2016, les prénoms des bébés se portent court, et à la mode rétro. C’est L’Officiel des prénoms 2017 (First Editions, sortie en librairies dès jeudi) qui le dit, et la tendance devrait s’affirmer l’année prochaine.
Au revoir Léo, bonjour Gabriel
C’est Le Parisien qui dévoile en avant-première le classement des prénoms en vogue. Chez les filles, Louise reste en tête devant Jade et Emma. Mais c’est chez les garçons que le top change, puisque Gabriel détrône Léo, en 4ème place en 2015. Suivent Jules et Raphaël.
Au quotidien, l’auteure du livre Stéphanie Rapoport explique : « Louise conforte la domination de la mode rétro avec Alice et Rose, et vient concurrencer de plein fouet celle des terminaisons en a, toujours très populaires avec huit prénoms présents dans le top 20 ».
Les prénoms anciens sont en vogue
Sans surprise, il est un prénom qui a fait une chute vertigineuse, et c’est celui de Charlie suite à l’attaque de Charlie Hebdo. L’auteure indique : « Il est toujours difficile de savoir ce que des événements aussi majeurs peuvent avoir comme conséquence sur l’attribution d’un prénom. Charlie est devenu instantanément trop lourd à porter pour un enfant et les attributions ont été divisées par deux l’an dernier, à moins de 400 pour les garçons et 600 pour les filles ».
A l’inverse, une tendance est clairement à la hausse, et c’est celle des prénoms courts et anciens : « Les parents cherchent de la douceur dans la prononciation et privilégient donc les sonorités en voyelles, et les prénoms courts d’une ou deux syllabes. L’objectif est de heurter le moins possible les oreilles. Le rétro a la cote également, mais pas n’importe lequel. Il faut du classique et du disparu. Louis, Jules, Paul chez les garçons et Louise, Rose ou encore Camille chez les filles embrassent toutes ces composantes », indique celle qui s’appuie sur les chiffres de l’Insee et de l’état civil pour capter l’air du temps.